Ce film est à voir absolument pour le rôle du spectateur, des lisières entre voyeur et spectateur, j’avais inventé un mot à l’origine de mon besoin de m’exprimer sur mon blog après avoir été comédienne professionnelle pendant six ans sans compter les années d’apprentissage : SPECTACTEUR j’aurais du rajouter à la lisière…-Entre fiction et réalité -Entre honnêteté artistique et manipulation et aussi pour la musique donc celle de Michel Legrand créée pour le film de Joseph Losey : Le messager, l’ouverture, on en est assommé.Dès le départ, volontairement très forte, comme pour en attendre le dénouement de l’histoire alors qu’on est en plein dénouement ; c’est quand par exemple le dénouement d’une vie ? la mort ou quand les enfants sont devenus à leur tour adultes puis parents… -Entre personnage réel et acteur plus que personnage de fiction(car autant d’acteurs même pour un biopic autant de déclinaisons nouvelles) : cette histoire est inspirée de la réalité et s’il y avait de moins en moins de frontières ?! Si on enlevait un à un pour réaliser la couture des deux morceaux tous les points de bâtis…-Entre May et December ? Mais il y en a une, qu’il faut entendre entre un homme de 36 ans et une enfant de 13 ans, oui j’ai inversé les genres parce que le réalisateur lui a choisi l’inverse !? Une femme de 36 ans et un garçon de 13 ans. Un garçon de 13 ans. Et parce qu’on extirpe de la réalité ce qu’on veut y prendre, non ?Comme j’ai préféré ce film là à Little girl blue car justement ce n’est pas un soit disant documentaire…..Bon revenons à l’essentiel dans ce film du coup les acteurs, ils sont tous incroyables, les jeunes, le vieux père, le mari ah le mari doux, tous les enfants et ils sont nombreux, car c’est d’une famille recomposée qu’il s’agit et aucune exposition d’un personnage ne nous échappe car tous sont brossés à part entière. Dans la vie nous sommes tous sur un toit brûlant allais-je écrire référence à Tennessee Williams qui a toujours su approfondir le réalisme. Nous sommes tous sur un toit glissant et par moments on a envie de se laisser aller, de glisser de tomber…. Certains ont envie… Ah quand aux actrices les deux sœurs jumelles à des âges différents elles deviennent véritablement éternelles dans la grande salle sur grand immense écran et moi véritable idiote je me suis choisie au Gaumont Convention une place devant au 4 ème Rang à même l’écran et sa sueur.Bref mes CRITIQUES ne le sont pas brèves mais puissiez-vous aller voir ce film dans une grande salle côté jardin si vous voulez moi je préfère toujours le côté cour (côté cœur quand on est sur scène)et au minimum au milieu des rangs s’ils sont nombreux..
Musique pour film de Joseph Losey le Messager de Michel Legrand https://youtu.be/NIM5A0k5710?si=FR2M5KgeGa-MAsDGCritique de Télérama https://www.telerama.fr/cinema/may-december-de-todd-haynes-un-troublant-duo-de-femmes-dans-une-mise-en-abime-virtuose_cri-7030692.php