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Des Cendres sur tes mains, Nora Lake

Par Maliae
Cendres mains, Nora Lake

Résumé : Angleterre, fin XIXe. Une jeune orpheline recueillie par un étrange tuteur. Un manoir lugubre prenant racine au cœur de la forêt. Des amours scandaleuses. Des portes qui s’ouvrent et d’autres qui restent closes. Une partie d’échecs qui s’éternise.

Au-delà des apparences, la danse peut s’avérer macabre

Avis : Un résumé court mais alléchant. Un roman gothique avec le manoir effrayant perdu en pleine forêt, une jeune orpheline adoptée par un homme bizarre donc le visage est à moitié couvert d’un masque. Des choses étranges qui se passent et qui paraissent inexplicables. Ca donne envie, n’est-ce pas?

Et bien ce fut un gros flop pour moi. Beaucoup de choses m’ont dérangé. Une histoire « d’amour » qui naît entre un homme qui enferme une gamine dans son manoir, une jeune fille qui n’a jamais rien connu d’autres que l’orphelinat, puis cet homme au début dur et froid, qui finit par devenir chaleureux, même un peu trop. Des scènes de sexe qui selon moi n’étaient pas toujours nécessaires et n’apportaient pas grand chose à l’histoire. Des choix qui m’ont parut étranges, puisqu’ils ne servaient pas le récit du tout.

L’ambiance aurait pu vraiment être bonne, le manoir fait froid dans le dos, Alice fait des cauchemars horribles et a toujours l’impression d’être suivie. Elle retrouve des portes ouvertes alors qu’elles auraient dût rester fermé, des livres tombent tous seuls de la bibliothèque, ou bien elle les retrouve ouvert sur certaines pages. Mais on se centre plutôt sur le caractère jaloux d’Alice, ses sentiments vis à vis de son tuteur, mais aussi envers Annabel sa femme de chambre et meilleure amie. Les décisions que prends Alice m’ont parfois laissé pantoise, et j’ai souvent levé les yeux au ciel.

J’ai continué ma lecture pour le mystère qui entourait Isaac, le tuteur d’Alice, et surtout son manoir. Pour les choses étranges qu’il s’y passait. Mais c’est noyé sous les atermoiements d’Alice, les scènes de cul sans intérêt, et des détails qui n’apportaient rien à l’histoire. La fin est plutôt surprenante et tout s’accélère, mais là encore, il y a des choix qui m’ont paru complètement aberrants.

Les personnages ne sont pas forcément attachants. J’ai détesté Isaac, et je n’ai pas beaucoup plus accroché avec Alice. Annabel avait son intérêt mais elle est trop en retrait, les autres domestiques sont fades.

Si on a le point de vue d’Alice dans cette histoire, on alterne également avec une autre histoire qui s’est déroulée avant l’histoire principale. Celle d’une femme amoureuse d’Isaac, qui va s’abandonner à lui. On se doute que les deux histoires vont se relier, et c’était un peu le seul intérêt que j’éprouvais pour ce livre. Savoir comment tous les morceaux allaient se recoller et découvrir le mystère qui se cache derrière ce manoir.

En soi, l’idée était bonne, le côté gothique un peu glauque, une ambiance un peu poisseuse, des révélations dramatiques. Mais j’ai trouvé que le potentiel était gâché et mal exécuté. Au final on retient surtout qu’Alice baise à tout vent, que la relation avec son tuteur est très très malsaine, qu’elle est d’une jalousie maladive et qu’ils jouent beaucoup aux échecs.

En bref, lecture très mitigée et très décevante, parce que tout était là pour me plaire mais que l’exécution m’a déplu.

éé

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