Magazine Concerts & Festivals
Petite pluie de vidéo cette fois-ci. Plusieurs raisons à cela :
- Ma ligne téléphonique est enfin dégroupée. J’appartiens désormais au cercle des internautes High speed. Je peux enfin uploader une vidéo en moins de deux heures.
- Pour l’anniversaire de Drastic, notre spécialiste No1 (qui remet les pendules à l’heure lorsque je dis des conneries) Il fallait une grosse production.
- J’avais envie.
- Ca change.
Cette petite introduction faite, nous pouvons commencer.
C’est un BA Band en mode pré vacances qui part aujourd’hui près de Dijon, dans la belle ville médiévale de Langres. Stan vient en bagnole avec sa belle pour enchainer la route vers le sud, Gaye se fait rejoindre par sa douce pour les mêmes raisons, les Max sont sur le pied de guerre pour aller surfer, Janice revient du sud, et Thibz est au mariage d’un ami. Petit cafouillage de DJ, Pfel se pointe alors qu’on attendait Viktor… Ce dernier rebrousse chemin à une station de métro du RDV… dur, dur quand on s’est préparé psychologiquement à partir et que ça tombe à l’eau. Seuls Ben et Patou nous accompagnent, pas de retours cette fois ci (on le regrettera amèrement).Exceptionnellement, nous avons un trafic 9 places rudimentaire et une Mégane grand confort, intérieur cuir, full options. On s’y est pris trop tard pour la Loc’. Ah bravo. Rien de pire qu’une telle inégalité pour voyager, ceux qui ont les mauvaises places font forcément la gueule. Grosse erreur stratégique pour le moral des troupes. Je ne citerais pas le nom des crevards qui se sont jeté sur la Mégane.
Pas trop de route pour rejoindre Langres, seulement trois heures, de la rigolade pour les vétérans que nous sommes. Le festival est en pleine campagne, près du Lac de Villegusien. C’est un assez gros festival, à l’organisation impeccable. On a affaire à des mecs sérieux. On se met en place dès notre arrivée. Il y a beaucoup de vent et le ciel menace. Le portique lumières est descendu, surement pour éviter une trop grosse prise au vent. L’occasion pour mon front de faire violemment connaissance avec un automatique. Très énervant et douloureux. Tout comme les balances, d’ailleurs. Ca n’avance pas, c’est d’une lenteur effarante et rien ne vient comme on le demande, les niveaux changent tout le temps. Dans ces cas là, j’essaie de m’entendre correctement, point. C’est sur, je passerais pas un bon moment de musique, mais au moins, je ne ferais pas n’importe quoi. C’est dommage, le backline et l’équipe technique assurent. Tant bien que mal, on termine, à la bourre sous pression des organisateurs. Didier Super commence son concert sur l’autre scène. C’est assez ahurissant et surtout très drôle. Concept provocateur/anarchiste/punk : je joue mal , je chante mal et je m’en fous. Les textes sont excellents, toujours extrêmes. Dommage qu’il chante vraiment comme une casserole, parce que c’est vite insupportable. Pour les amateurs de chansons à texte.
Une balance , c'est chiant. La preuve en images.
Ben perché dans sa régie lumières.
On rentre dans les loges, installées dans de grandes tentes d’extérieur Place et confort. On est ravis. Feuilleton haletant pour savoir si les Maxs auront un runner demain matin à 5h30 pour rejoindre Dijon et pouvoir partir en vacances. Qui, du festival, a envie de se lever hyper tôt pour emmener deux types faire du surf en Bretagne ? Personne, bien sûr. Finalement ils termineront par prendre une chambre d’hôtel le soir même à Dijon. Le statut de mégastar est encore loin. Le remplaçant de Thibault nous rejoint après les balances. Il s’appelle Guillaume Poncelet. On l’a souvent croisé avec Wise et Electro Deluxe,
Guillaume et sa meuf, Fanny.
Il pleut. Comme toujours.
Comme tout concert de BA en plein air qui se respecte, il fait mauvais. Mais aujourd’hui, il fait TRES mauvais. Vent fort et pluie torrentielle. Pigalle et son charismatique leader en font les frais avant nous. La pluie s’arrête avant qu’on commence, une chance. Un technicien passe la raclette sur scène ! Il s’agit de ne pas glisser. Une pensée pour Janice et ses talons. Le concert commence plutôt bien. Et, là, soudain, sans prévenir, crac ! Coupure de courant sur scène. On entend plus que Stan et Janice, les seuls qui n’ont pas besoin de jus sur le plateau. Je vous le mettrais en ligne si j’ai la permission ☺. Le temps de comprendre ce qu’il se passe et on stoppe. Adam prend le micro de Janice et explique qu’il n’y a plus de courant (Janice pâlit : elle déteste qu’on parle dans son micro. Imaginez : plein de postillons de quelqu’un d’autre sur VOTRE micro. C’est un peu dégoutant). On sort de scène.
Que fait un groupe de musique actuelle quand le courant saute ? Réponse : Rien.
Le jus revient, puis repart, puis revient. On reprend là ou on s’était arrêté, au break « hands in the sky » de BA’s Back. On ne pouvait pas mieux tomber. Pour une reprise, c’est nickel. Reprise très vénère, Patou nous avouera qu’il en a eu des frissons. Je dois admettre qu’on s’en sort pas mal. La suite se déroule sans trop d’histoires, à part les retours qui ne sont pas allés en s’améliorant.
Grand moment de danse sur le solo de Payback.... Des années de boite derriere eux !
Après un repas dans les loges, certains restent écouter Tiken Jah Fakoly, d’autres rentrent directement à l’hôtel, un bel hôtel super kitsch mais très mignon, au centre de Langres. Le musicien d’expérience n’oublie jamais de prendre des provisions au catering pour l’hôtel : bières, fruits, eau, gâteaux… Une after réussie passe par là. Comme on a joué assez tôt, la soirée est longue et on se couche pas trop tard.
L'after : Préparatifs
La malédiction du mauvais temps pourra t elle continuer longtemps encore ??