Alors que se profile le tant attendu examen d’entrée au stage d’avocat session 2024, de sérieuses inquiétudes émergent quant à la régularité et l’équité du processus de sélection.
Clientélisme, népotisme et corruption en embuscade
Selon Me Siméon Wachou, expert criminel, de graves dérives comme le favoritisme, le népotisme ou la corruption risquent une fois de plus de fausser les résultats du concours, au détriment du mérite.
Certains candidats seraient ainsi déjà admis d’office grâce à leur carnet d’adresses ou leur compte en banque. Une pratique hélas récurrente qui discrédite cette profession régulièrement entachée de soupçons de magouilles.
Quand l’incompétence achète son strapontin
Au-delà de l’examen, c’est aussi la formation des futurs avocats qui pose question. En l’absence de véritables contrôles, rien ne permet de certifier les compétences réelles des impétrants, malgré 2 années de stage théorique en cabinet.
La Robe risque donc d’être octroyée à des inaptes, plus prompts à monnayer leurs services qu’à défendre avec honneur les veuves et les orphelins. L’image de la Justice camerounaise ne s’en trouverait que plus écornée.