Deux ressortissants camerounais, Tchomte Vinel et Kwalar Bryan, sont actuellement emprisonnés à Chypre suite au meurtre d’Ayça Alav, une femme d’affaires chypriote tuée lors d’un braquage à Larnaca le 20 décembre dernier.
Selon la police chypriote, l’un des suspects serait un ex-militaire des forces spéciales camerounaises. Malgré une traque de plusieurs semaines et la fermeture des frontières, leur arrestation n’a eu lieu que le 8 janvier dans le sud de l’île.
Pour la diaspora camerounaise, ce drame cache en réalité un crime raciste envers la communauté africaine. Sur les réseaux sociaux, de nombreuses voix s’élèvent pour dénoncer un prétendu deux poids-deux mesures, soulignant l’absence de réaction officielle du gouvernement camerounais.
De leur côté, les autorités chypriotes se félicitent d’avoir mis la main sur ces criminels, promettant un procès exemplaire. L’affaire risque de raviver les tensions autour du racisme latent et de la discrimination subis par les diasporas africaines en Europe.
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