Avec ce nouveau roman VO, nous sommes sur une romance qui se déroule dans une petite communauté où tout se sait à la seconde même, avec deux personnages que tout oppose et qui vont tenter d'apprendre à se connaître et des thèmatiques à la fois dures et classiques.
Josie Preston va partir à Laurel Lake pour échapper à sa vie New-Yorkaise et pour prendre l'air. On lui avait promis quelques travaux à faire mais cette maison est à l'image de sa vie: un vrai chaos. Elle va devoir vider son esprit de tout ce qui l'empêche d'avancer et elle devra faire face à ce voisin très bourru. J'ai adoré cette jeune femme qui a beaucoup d'empathie, la preuve en est avec les cartes de Noël qu'elle a envoyé à des inconnus. Là-bas, elle va donc trouver la paix intérieure dont elle avait besoin et j'ai bien ri avec Daisy, son animal pas très domestique. Elle pourrait apprivoiser Fox mais il reste un homme sauvage qui se contente de peu d'interactions. Elle va donc faire un travail sur elle-même et elle devra faire les bons choix le moment venu.
Fox Cassidy est un sacré personnage. Il aboie plus qu'il ne mord mais n'empêche qu'il est peu sociable. Qui ne le serait pas quand tout le monde est au courant de ses moindres faits et gestes et l'épie. Les premiers instants avec Josie seront épiques car il est habitué à ce calme et au fait de ne pas avoir de tempête pour chambouler son quotidien. Josie va le pousser, à sa manière, à sortir de ses retranchements et à s'ouvrir aux autres. Par le biais de ses gestes ou de ses actes, on sent que ce n'est pas un mauvais bougre mais il faut dire qu'il a assez souffert dans sa vie. Il préfère repousser les autres pour ne pas les faire souffrir. Cependant, son plan ne va pas fonctionner avec notre héroïne car elle le rend vivant et le fait sourire, chose qu'il n'a pas faite depuis des années. Les flashbacks seront importants pour mieux le cerner.
Vi Keeland nous offre une romance contemporaine très sympathique, qui saura à la fois nous donner le sourire mais aussi nous faire ressentir de belles émotions. Ces deux écorchés de la vie pourraient bien se compléter mais encore faudrait-il laisser entrer le bonheur?