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Dans ce roman autobiographique Azouz Begag raconte son enfance et son adolescence : Azouz est un jeune algérien qui habite un bidonville près de Lyon. Il vit là avec sa famille sans électricité, sans eau, porté par la communauté et ses amitiés. Puis vient l'heure de quitter le bidonville pour Lyon, et si la famille gagne en confort, elle perd aussi ce qui faisait l'âme du Chaâba : l'entraide, la joie de vivre, l'insouciance. Le racisme devient de plus en plus prégnant. Le père de Azouz insiste pour qu'il travaille à l'école, conscient que c'est pour lui la seule façon de s'en sortir.
L'auteur n'idéalise aucun lieu, aucun personnage : le bidonville lui a beaucoup apporté, tout comme la ville, à l'école il a rencontré des maitres bienveillants mais aussi d'autres cassants et racistes. Tout son récit est dans la mesure, la justesse. Il montre les difficultés rencontrées dans son chemin vers la réussite et met en valeur les rencontres qui ont pu le porter là où il est aujourd'hui.
Une belle leçon de vie et d'humilité !
Présentation de l'éditeur : Editions Points