Je en veux pas vous assomer avec de la lourde économie en cette période des fêtes ou, justement on met le feu à nos portefeuilles. Mais il y a eu vent de ce mot aussi difficile à prononcer que le mot reconstruction dans le sport professionnel. Qui commene d'ailleurs par la même lettre.
Si les gens peinent à le prononcer ou à l'annoncer c'est parce que c'est presque toujours impossible à faire quand on est dedans. En 2008, on l'avait appelé recession seulement en 2009. Mais elle avait eu lieue l'année d'avant. C'est parce qu'on s'en relevait. C'est un peu comme la dépression, le deuil ou le choc. Souvent on ne sait pas qu'on baigne dedans. On s'en rends compte avec le recul. Et pour avoir recul, il faut y avoir temps qui passe. Mais tout comme la dépression, on ne peut jamais dire, comme trop le font en ce moment, que le Québec est en "récession technique". On ne tombe pas non plus en "dépression technique" on l'encaisse. Le Québec encaisse 6 mois de pertes économiques. Avant dernier trimestre, PIB diminué de 0,4%. Dernier trimestre, diminué de 0,2%. 6 mois de pertes sont des critères pour se qualifier en récession. Mais la vérité est toujours plus vague. Une récession est une eau qui bouge continuellement. Une récession implique que tous les domaines économiques soient en baisse. Ce ne serait pas le cas selon le minus Girard. La demande intérieure privée a crû de 2,6% alors qu'ailleurs au Canada, elle a plutôt chuté de 0,4%. La consommation des ménages aussi, et ce, sur toute l'année. Ainsi que l'investissement des entreprises.Un peu comme l'annonce de l'inégilibilité de Donald Trump à être inscrit comme candidat présidentiel au Colorado, l'annonce de la récession au Québec est un petit pétard mouillé. La Cour Suprême des États-Unis peut encore (et va) renverser cette loi, elle contient 6 aveugles Républicains dont I Like Beer Kavanaugh, Pieuse Niaiseuse et Harrassment Thomas. C'est le même de genre de gaz digestif qui a le potentiel de puer, voilà pourquoi on en jase.
C'est un vent de face qu'il ne faut pas affronter avec des lunettes roses, mais ça n'empêchera pas encore d'avancer dignement.Le Québec est si petit que les seuls rendements moins productifs en raison de la baisse de la crû des eaux chez Hydro-Québec cette année ont beaucoup aidé à faire décroitre notre PIB. C'est le facteur déterminant. Si on exclut le rendement d'Hydro-Québec, on note une simple stagnation. Il s'en trouvera encore pour dire que les variations climatiques ne jouent aucun rôle dans nos vies. On e encore un nouvel exemple du contraire. On a manqué d'eau à la Baie James.
On prévoit quand même une récession canadienne potentiellement en 2024.Pour prévenir une dépression, il faut être dans de bonnes conditions.
Les propos sur la récession de cette semaine sont une esquisse de ce que nous souhaiterons comme conditions.
Pour ne pas avoir à vivre, le mot en R.
Je vous propose quelques variations en R pour 2024.
Relaxons. Ralentissez si vous le pouvez. Rien ne sert de toujours courir.
Respirez
Réévaluons nos priorités.