BACK TO BEFORE AND ALWAYS... The Skids
Flashback
Considérations périodiques... par NoPo!
BACK TO BEFORE AND ALWAYS
En 1977, année punk (et pas érotique), le job sonne pour le chanteur guitariste/claviériste du même nom, Jobson... Richard de son prénom, qui réunit autour de lui le groupe avec :
Stuart Adamson à la guitare et claviers, William Simpson, meilleur que Omer à la basse (remplacé, ensuite, par Russell Webb à partir de 1980) et Mike Baillie qui cogne les peaux.
On secoue les Ecossais dans une éprouvette avec une dose d'XTC, une pièce de Theatre of Hate et un morceau du futur Big Country, on en sort The SKIDS.
Dès leur premier album en 1979, ils plaisent aux supporters de foot, heureux d'entonner des hymnes aux chœurs virils (coucou Big Country), en veux-tu en voilà, tel que le titre , 'Into The Valley' qui cartonne (rouge, car ce poème héroïque écrit par Richard, raconte le sort des jeunes Ecossais recrutés dans l'armée britannique, inspiré de "La Charge de la Brigade Légère" de A.Tennyson).
4 albums entre 1979 et 1981, les Skids alignent les skeuds, comme d'autres les singles aujourd'hui, et finissent par se séparer en 1982.
Stuart Adamson, assemble, alors, le grand Big Country.
Jobson et Webb montent the Armoury Show avec John Mac Geoch (Magazine, Siouxie et Visage et futur P.I.L) et John Doyle (Magazine).
Ils se retrouvent pendant 3 ans de 2007-2010 puis en 2016 avec Jobson en tête, le 1er bassiste William Simpson et Bruce Watson (exfiltré de Big Country) qui embarque son fils avec lui.
Mike Baillie reste fidèle derrière les fûts. L'équipe publie un disque de nouvelles compos en 2018 'Burning cities'.
Vous voulez une anecdote?
The Edge propose à U2 et Green day de reprendre l'un des premiers titres des Skids 'The Saints Are Coming' (aux airs de Theatre of Hate) comme single caritatif pour venir en aide aux victimes de l'ouragan Katrina.
"New Orleans Saints" baptise l'équipe de football (encore du football mais américain cette fois!) dont le stade a servi d'abri au moment du désastre.
Touch down! Le hit souffle tout sur son passage...
Retour en 1980, Webb vient de prendre la place de Simpson pour le 3è album 'The absolute game' et sa belle pochette vinyle avec les 4 bustes sculptés en surépaisseur (de profil pour ne pas confondre avec le mont Rushmore!).
Produit par Mike Glossop (Ruts, Waterboys, P.I.L, Magazine, Lloyd Cole...), le diks place un bon single 'Circus game' avec sa chorale de gamins prépubères.
Mais le titre qui nous met dedans, reste 'Arena'.
Une guitare épique d'emblée, un chant solennel avec des chœurs, quasi militaires, sur un rythme martial.
La ligne de guitare dégage beaucoup de mélancolie, entretenue par une basse de même humeur.
A mi morceau, le clavier et la basse entonnent, seuls et longuement la mélodie directrice, très prenante, d'autant que le morceau insiste dans l'arène, conviant toutes les voix, mâles et musclées, ensemble.
Beaucoup d'emphase qui nous baigne dans une espèce d'exaltation!