Magazine Politique
Même si je n’ai vraiment aucune appétence pour la politique menée par ce gouvernement, notamment la terrible loi sur l’immigration et ses atermoiements permanents sur la fin de vie, je me réjouis qu’un premier ministre ouvertement gay ait été nommé par Emmanuel Macron.
J’adresse bien sûr mes félicitations républicaines à Gabriel Attal même si être jeune et gay n’est pas forcément synonyme d’efficacité et d’humanité.
Mais le symbole national et international est là. Le nier serait absurde.
N’oublions pas que les jeunes LGBTQIA+ font 7 fois plus de tentatives de suicides que leurs amis hétérosexuels.
Je n’oublie pas que, jeune adulte, ayant tant de mal à s’assumer, au début des années 80, imaginer un responsable de haut niveau ouvertement gay, comme ce fut le cas, il y a plus de 20 ans avec Bertrand Delanoë, à Paris, puis, aujourd’hui, avec Gabriel Attal, m’aurait forcément aidé à mieux vivre ma différence.
De plus, quand on se rappelle que 70 pays pénalisent l’homosexualité dans le monde, nommer un 1er ministre gay, est aussi un signal fort que la France - qui est un des pays permanents du conseil de sécurité de l’Onu - envoie pour avancer, j’ose l’espérer, vers la dépénalisation universelle.