Galette des Rois à la frangipane
Bienvenue dans l’univers gourmand de la galette des rois, ce délice qui transcende le temps et nous ramène instantanément à nos souvenirs d’enfance. Dans cet article, plongeons ensemble dans la magie régressive de la galette des rois, ce joyau pâtissier qui, d’une simple bouchée, nous transporte dans un monde de saveurs délicieusement nostalgiques.
La galette des rois, au-delà de son feuilletage doré et de ses amandes fondantes, est bien plus qu’une simple pâtisserie. Elle incarne un retour en arrière, un voyage sensoriel qui éveille en nous des souvenirs sucrés de fêtes de famille, de rires partagés et de moments précieux autour de la table.
Ci-dessous, découvrez une recette exquise de galette des rois, concoctée avec amour, pour raviver l’âme enfantine qui sommeille en chacun de nous. Préparez-vous à plonger dans l’univers enchanté de cette pâtisserie emblématique, où chaque couche de pâte feuilletée raconte une histoire et chaque bouchée réveille la magie de l’enfance. Que cette aventure culinaire régressive égaye vos papilles et vous transporte dans un monde sucré, empreint de nostalgie et de tradition.
Bon Appétit !
INGRÉDIENTS (pour 4) :
- 2 pâte feuilletée (de préférence maison)
- 60 g de poudre d’amandes
- 50 g de sucre (de préférence non raffiné)
- 50 g de beurre mou
- 1 œuf + 1 jaune d’œuf pour la dorure
- 1 cuillère à café d’extrait d’amande (ou de vanille, selon les préférences)
- 1 fève (ou une petite figurine)
- 1 couronne (facultatif)
Préparation de la crème d’amandes :
- Dans un bol, mélangez la poudre d’amandes, le sucre, le beurre mou et l’œuf jusqu’à obtenir une crème homogène.
- Ajoutez l’extrait d’amande (ou de vanille) et mélangez à nouveau.
Assemblage de la galette :
- Préchauffez le four à 200°C (thermostat 6-7).
- Déroulez un disque de pâte feuilletée sur une plaque de cuisson recouverte de papier sulfurisé.
- Étalez uniformément la crème d’amandes sur la pâte, en laissant un bord d’environ 2 cm.
- Insérez la fève (ou la figurine) dans la crème.
- Couvrez avec le deuxième disque de pâte feuilletée.
- Placez le deuxième disque de pâte feuilletée sur la crème d’amandes.
- Soudez les bords en appuyant avec les doigts pour éviter que la garniture ne s’échappe pendant la cuisson.
Dorure et décoration :
- Battez le jaune d’œuf et badigeonnez-en la surface de la galette pour la dorure.
- Utilisez la pointe d’un couteau pour dessiner des motifs sur le dessus de la galette.
Cuisson :
- Enfournez la galette dans le four préchauffé pendant environ 20 à 25 minutes, ou jusqu’à ce qu’elle soit dorée et bien gonflée.
- Laissez refroidir légèrement avant de servir.
Le saviez-vous ?
L’Épiphanie est une fête chrétienne : dans la Religion Catholique, et célèbre, depuis le début du IIè siècle, le Messie venu et incarné dans le monde et qui reçoit la visite et l’hommage des trois Rois Mages. Dans la Religion Orthodoxe, l’Épiphanie (ou Théophanie) célèbre la manifestation au monde de Jésus de Nazareth comme Christ et Fils de Dieu par son baptême.
l’adoration des mages peint par matthias stom (vers 1600 1650).Elle a lieu le 6 janvier.
Pour les Catholiques, depuis 1971, dans les régions où l’Épiphanie n’est pas un jour férié, elle peut se fêter le deuxième dimanche après Noël (c’est-à-dire le premier dimanche qui suit le 1er janvier).
En France, c’est le cas depuis 1802, règle qui a été instaurée par un décret du Cardinal Caprara, légat du pape Pie VII.
La fête s’appelle aussi – en particulier chez les orthodoxes – « Théophanie », qui signifie également la « manifestation de Dieu ».
Diverses coutumes sont observées à cette occasion. En France, en Suisse et en Belgique, depuis le Moyen Âge, une « galette des rois » ou un « gâteau des rois », pâtisseries contenant une fève, sont partagées ce jour-là ; celui ou celle qui trouve la fève dans sa part est surnommé « roi » ou « reine ».
Une fête chrétienne
Le 6 janvier est une date choisie par le Père de l’Église Épiphane de Salamine, dans son Panarion, comme date de naissance de Jésus, afin de réfuter une date concurrente proposée par les gnostiques des Alogo12.
Jusqu’à la fin du IVè siècle, l’Épiphanie est la grande et unique fête chrétienne « de la manifestation du Christ dans le monde » (manifestation exprimée, d’abord, par la venue des Mages, puis par différents épisodes : la Nativité, la voix du Père et la présence d’une colombe lors du baptême sur le Jourdain, le miracle de Cana, etc.). Des Pères de l’Église comme saint Jean Chrysostome ont fixé des traditions pour commémorer, le même jour, trois événements lors de la fête de la Théophanie : l’Adoration des mages, le Baptême dans le Jourdain trente ans plus tard et les Noces de Cana trente-et-un ans plus tard. Dès le Moyen Âge, la liturgie chrétienne a rassemblé ces trois événements, mais la piété et l’art chrétiens ont privilégié l’Adoration des mages.
Seule l’Église Orthodoxe Arménienne conserva l’antique tradition de la célébration de la Nativité et du Baptême du Christ.
Depuis l’introduction d’une fête de la Nativité (Noël) le 25 décembre, la liturgie actuelle de l’Épiphanie met l’accent sur des sens spécifiques selon les confessions et les cultures.
Depuis le XIXè siècle on l’appelle aussi le « jour des rois » en référence directe à la venue et à l’Adoration des Mages.
Sens chrétien de l’Épiphanie
L’Épiphanie chrétienne célèbre, ainsi que le rapportent l’Évangile et la tradition, la manifestation publique du Fils de Dieu incarné, Jésus, au monde, non pas, comme dans la mythologie grecque, à partir d’une révélation extérieure à l’humanité et faite sous les apparences de l’humanité, mais sous la forme d’un enfant engendré, en un temps historique donné, au sein du peuple juif (dans la lignée de David) : le Messie.
Après avoir rencontré les petits et les proches (les bergers), il prend place et rencontre le monde dans toute sa diversité, telle qu’elle est symbolisée par des Mages, que l’on dit être rois ou savants, dits traditionnellement de toutes origines et venus de pays lointains (bien que le texte évangélique ne donne qu’une indication vague de l’origine des Mages, mais parle, cela dit, « d’Orient », ce qui indique l’Est par rapport à la Terre sainte). Ainsi est réaffirmée la dimension universelle du message évangélique.
Une autre Épiphanie du Christ : dans la synagogue de Nazareth où il a grandi, il lit la prophétie du Livre d’Isaïe (cf. Is 2,3c-4) le concernant et montre la réalisation aujourd’hui en sa propre personne. Évangile selon Luc (Lc 4,14-22a) :
« L’Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction. Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux captifs leur libération, et aux aveugles qu’ils retrouveront la vue, remettre en liberté les opprimés, annoncer une année favorable accordée par le Seigneur. »
À l’origine, une fête de la Lumière
Dans l’Antiquité et à l’origine, l’épiphanie tire son fond et son sens des célébrations païennes de la lumière, comme l’indique l’étymologie du mot, le neutre substantivé de l’adjectif grec epiphanios, de epiphanês « illustre, éclatant », de épi- « sur » et phainein « briller ».
Dans le calendrier solaire, avant de s’inscrire dans le prolongement chrétien de Noël, l’Épiphanie s’inscrit dans le cycle qui commence au solstice d’hiver, le 22 décembre. Cette nuit du solstice — la plus longue de l’année — annonce le rallongement des jours et, par extension, la renaissance de la lumière censée être à l’origine de toutes choses, notamment dans le calendrier agricole. On célèbre alors l’Épiphanie, la manifestation de la Lumière.
Les « Épiphanes » sont, dans la culture grecque, les douze divinités de l’Olympe apparues aux hommes, avec en premier lieu, Zeus, le Dieu de la Justice céleste. Il est à noter également que c’est ce jour — en tout cas son équivalent, car le calendrier julien alors en vigueur diffère du nôtre — qu’avait lieu dans la Rome antique la fête des douze Dieux Épiphanes (autrement dit les douze Olympiens).
Vers le 6 janvier, les jours commencent à s’allonger de façon sensible, confirmant la promesse de la nuit solsticiale.
gabriel metsu, la fête des rois ou le roi boit, v. 1650 1655, (alte pinakothek, munich) – la fête des rois aux pays bas septentrionaux au xviie siècle.Source : fr.wikipedia.org