Résumé : Bienvenue dans notre salon de thé La traversée de Charon.
Le thé y est chaud, les scones bien frais et les morts, juste de passage.
Wallace Price n’est pas ce que l’on peut appeler « un personnage sympathique » … loin de là même. Vous ne pleurerez sûrement pas en apprenant qu’il vient de mourir.
Mais lorsqu’une femme se présentant comme une faucheuse vient le chercher à ses propres funérailles, Wallace a du mal à accepter son funeste destin.
Au lieu de le conduire vers l’au-delà, la faucheuse l’emmène dans un petit village où se trouve un salon de thé pas comme les autres. Hugo, le patron de l’établissement, y aide les âmes à passer de l’autre côté.
Note : J’ai coupé une partie du résumé car je trouve qu’il en dit vraiment beaucoup trop. Heureusement que je ne l’avais pas lu, et que je faisais confiance à l’auteur.
Avis : Wallace meurt, mais comme c’est un horrible personnage, on a très peu de peine pour lui. Emmené alors par la faucheuse Mei, il va devoir rester dans un salon de thé et faire la rencontre de Hugo, le passeur. Là il va aussi rencontrer Nelson le grand-père de Hugo et le chien Apollon. Au début, Wallace va très mal prendre la nouvelle de sa mort, mais accompagné par ces personnages doux et exubérants par moment, il va découvrir ce qui lui a manqué dans sa vie et va évoluer.
En vérité, il est difficile de détester Wallace, certes il n’est pas une bonne personne, mais même. Et bien sûr j’ai tout de suite adoré Hugo, Nelson, Apollon et Mei. J’ai adoré ce salon de thé qui donne l’impression qu’il va s’écrouler sur lui-même et qui tient bon, et j’ai adoré l’ambiance. La bonté infinie d’Hugo, et les blagues de Nelson. On va suivre le quotidien de Wallace dans ce salon de thé, et assister à des scènes ultra drôles et d’autres vraiment vraiment touchantes. J’ai pleuré plusieurs fois à cause de l’émotion que l’auteur nous fait ressentir au cours de cette histoire.
Impossible de détester les personnages, sauf peut-être un en particulier que je ne citerai pas, mais qui m’a donné envie de mordre. L’histoire parle de deuil, de mort (même brutal comme le suicide), pourtant qu’est-ce que c’était doux et bien écrit, touchant et beau. Dur bien entendu, mais ça sonnait vrai.
La relation de Wallace et d’Hugo est absolument adorable et doudou, j’ai aimé les petits rapprochements, comment l’auteur semait ici et là des petits moments entre eux, même quand il ne s’agissait que d’un regard échangé.
En bref, quelle belle histoire ce fut, tellement prenante, touchante et belle. L’auteur est vraiment doué pour écrire des histoires qui ont une tendance à être doudou malgré les sujets abordés. J’ai tellement adoré.
éé