Ce samedi porte la date du 6 janvier, qu’on peut écrire en chiffres « 6/1 ». On dirait alors « Six / Un ». Et on entendrait « Sizain ». Un sizain est un poème de six vers. Nous allons en composer aujourd’hui. Pas de rimes obligatoires, peut-être même pas de rime du tout. Votre sizain sera une sorte d’acrostiche. On trouvera en début de vers les lettres de JANVIER. Vous savez compter : janvier compte sept lettres, c’est trop pour être en acrostiche d’un sizain. En conséquence, il vous faudra utiliser deux lettres de janvier au début d’un vers et une seule lettre pour les cinq autres vers.
Soit : JA-N-V-I-E-R, soit J-AN-V-I-E-R, soit J-A-N-VI-E-R, soit J-A-N-V-I-ER.
Voici deux exemples.

Le premier se nourrit d’informations trouvées sur internet, et en me souvenant d’un texte de Julos Beaucarne, « de l’or et de l’encens pour un bébé naissant » :
JAdis, le six janvier,
Nous fêtions les mages
Voyageurs chargés d’or, de myrrhe et d’encens,
Imaginés par Matthieu,
Evangéliste, et plus tard déclarés
Rois, pour qu’ils semblent sortir d’un psaume
Le second a oublié les mages au profit des galettes :
Jour où les boulangeries
Amusent les palais
N’en déplaise aux aristocrates
VIvant dans des châteaux
Et s’inquiétant de voir les têtes
Républicaines couronnées
Vous pouvez choisir un autre thème que cette épiphanie fêtée le 6 janvier. Il vous suffit simplement de composer un sizain sans contrainte de rime ni de nombre de pieds mais qu’en acrostiche on lise le nom du mois, janvier.
C’est à vous main tenant. Merci de poster votre sizain dans les commentaires ci-dessous.