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Dix joueuses qu'on pourrait voir débuter en Grand Chelem cette année
Publié le 03 janvier 2024 par FranckyLa quête d'un premier titre du Grand Chelem est le rêve absolu de toute joueuse qui dédie sa vie à la pratique du tennis professionnel. Encore faut-il figurer dans le tableau principal, ce qui n'est pas la plus aisée des missions, surtout quand on navigue au-delà de la centième place mondiale. Ainsi, elles sont encore très nombreuses aujourd'hui à espérer franchir ce cap important. Parmi elles, nous en avons sélectionné dix, d'horizons très différents, qui vont peut-être parvenir à entrer dans leur premier tournoi du Grand Chelem cette année.
Marina Bassols Ribera, Espagne, 24 ans :
De bons résultats obtenus en 2022 sur le circuit secondaire et surtout l'année dernière en catégorie WTA 125 (victoire à Ljubljana et Andorre) ont permis à l'espagnole (photo ci-dessus) de se rapprocher un peu plus du top 100. Hélas, à deux reprises, elle a chuté sur la dernière marche dans le tableau des qualifications de Wimbledon et de l'US Open. La terre battue étant sa surface de prédilection, même si elle s'adapte bien aux autres terrains, l'on se dit que 2024 sera enfin l'année où elle jouera dans le tableau principal d'un Majeur. Elle pourrait donc saisir sa chance à Roland-Garros ou pourquoi pas avant, à l'Open d'Australie.
Emiliana Arango, Colombie, 23 ans :
Inclure la sud-américaine dans cette liste de dix peut s'avérer risqué quand on sait qu'elle n'a plus gagné de titre professionnel depuis 2021. Pourtant, alors que l'Amérique latine connaît une résurgence grâce la brésilienne Beatriz Haddad Maia et qu'un pays comme l'Argentine prépare l'avenir avec sérieux grâce à des juniors au fort potentiel, Arango peut avoir l'occasion de surfer sur la vague. Très proche d'intégrer le top 100, elle a été active en 2023 en atteignant les quarts de finales au WTA 1000 de Guadalajara mais surtout, elle a frôlé l'exploit à Wimbledon en échouant de peu au dernier tour des qualifications. Quelque chose me dit que le pas pourrait enfin être franchi cette année.
Maria Lourdes Carle, Argentine, 23 ans :
On reste en Amérique du Sud avec une joueuse qui ne ménage pas ses efforts. Plus proche que jamais d'entrer dans le top 100 pour la première fois de sa carrière grâce à de très bons résultats sur terre battue en 2023 sur le circuit secondaire (trois titres glanés, tous en Europe), la joueuse latine (photo ci-dessous) a en plus fini la saison en trombe en alignant une finale et deux demi-finales entre le 27 novembre et le 16 décembre. Qui sait, dans son élan, et si elle a su garder le même influx pour commencer la nouvelle année, la chance pourrait enfin lui sourire avec un premier tableau principal en Grand Chelem.
Julia Riera, Argentine, 21 ans :
Encore une joueuse sud-américaine pas loin d'intégrer le top 100 et donc le grand tableau d'un Majeur. Les deux tournois qu'elle a remportés en 2023 sur le circuit secondaire l'ont aidé à maintenir la tête hors de l'eau. Pas étonnant donc, qu'elle ait terminé la saison sur une note satisfaisante en atteignant les demi-finales à Buenos Aires (WTA 125), même si elle se heurte pour le moment à un mur en Grand Chelem avec deux échecs à Wimbledon et à l'US Open au deuxième tour des qualifications. Il n'empêche, elle débute plutôt bien le nouvel an puisqu'elle est toujours en course au tournoi WTA 250 d'Auckland au moment où ces lignes sont rédigées. Le grand saut est peut-être pour cette saison.
Maria Timofeeva, Russie, 20 ans :
Timofeeva dans un tableau principal de tournoi du Grand Chelem dès cette année ? Un doux rêve pour certains mais, pourquoi pas ? Les étoiles pourraient enfin s'aligner pour la lauréate des Petits As 2017 qui a franchi un cap décisif l'année passée en gagnant son premier tournoi WTA à Budapest, en catégorie WTA 250, alors qu'elle était issue des qualifications. Certes, elle est rentrée dans le rang depuis en essuyant notamment un lourd échec aux qualifs de l'US Open où l'espoir américain Elvina Kalieva l'éjectait au premier tour. Cependant, avant cela, elle était passée tout près à Roland-Garros en échouant au dernier tour face à Taylor Townsend. Des éléments encourageants qui laissent entrevoir de bonnes choses pour la suite.
Alina Korneeva, Russie, 16 ans :
Même si elle accuse un temps de retard sur sa compatriote et amie Mirra Andreeva (elle sont toutes les deux de la même génération), l'actuelle numéro une mondiale junior a montré en 2023 qu'elle était tout à fait capable de rivaliser sur l'échelon supérieur. Les deux titres qu'elle a obtenu sur le circuit ITF sont là pour le prouver. Il n'est également pas le fait du hasard qu'elle ait gagné successivement l'Open d'Australie et Roland-Garros dans sa catégorie d'âge, ce qui constitue un fait rarissime. Korneeva est prête à fissurer le mur des qualifications en Grand Chelem et, si tout se passe bien, ce sera peut-être pour cette année.
Hannah Klugman, Grande-Bretagne, 14 ans :
Comment une jeune adolescente pourrait jouer dans le tableau principal d'un Majeur en étant si peu expérimentée ? Pourtant, Hannah Klugman n'est pas passée inaperçue en 2023 en disputant les qualifications de Wimbledon. Une aventure de courte durée (défaite au premier tour contre la hongroise Reka Luca Jani) mais, ô combien enrichissante pour celle qui a gagné en décembre dernier le plus prestigieux des tournois juniors, l'Orange Bowl, et qui aspire plus pour la nouvelle saison à remporter son premier Majeur chez les juniors. Tout de même, si elle poursuivait sa progression, la fédération de son pays serait bien avisée de lui accorder une wildcard pour le prochain Chelem londonien.
Iva Jovic, États-Unis, 16 ans :
On ne dit que du bien d'Iva Jovic et à juste titre. La californienne progresse, même s'il faut lui laisser le temps de mûrir. Néanmoins, étape après étape, elle se construit un petit palmarès et se forge un caractère qui pourraient lui permettre de soulever des montagnes. Sachons tout de même modérer notre enthousiasme. Il lui faudrait un gros coup de chance pour qu'elle se retrouve dans un grand tableau cette année. L'espoir pour elle résiderait dans l'obtention d'un titre du Grand Chelem en juniors qui lui ouvrirait ensuite des portes vers une plus grande notoriété. Alors, une apparition à l'US Open serait loin de n'être qu'une simple utopie.
Mingge Xu, Grande-Bretagne, 16 ans :
Petite par la taille mais, grande par le talent (photo ci-dessous), elle fait partie de cette nouvelle génération du tennis féminin britannique qui s'est déjà essayée au professionnalisme. En octobre dernier, elle se hissait en demi-finales du tournoi de Glasgow (W60) alors qu'elle sortait des qualifications. En juillet de la même année, elle n'était pas ridicule au premier tour des qualifs de Wimbledon en perdant 7-5 6-4 contre l'australienne Storm Hunter. Le potentiel est donc bel et bien là et n'attend que d'être exploité. Les instances du tennis britannique lui feront-elles une fleur cette année en l'invitant dans le grand jardin londonien ?
Nikola Bartunkova, République Tchèque, 17 ans :
Cette sélection n'aurait pas été complète sans la présence d'une joueuse tchèque. Victorieuse de ses trois premiers titres professionnels en 2023, à chaque fois sur terre battue, la jeune slave continue sa montée en puissance. Finaliste de Wimbledon Juniors et victorieuse de son premier match en catégorie WTA 250 à l'Open de Transylvanie (elle parvenait à éliminer Dayana Yastremska au premier tour avant de poser de sérieux problèmes à Ana Bogdan), elle a atteint son meilleur rang en octobre avec une 263e place qui la rapproche un peu plus d'une zone de confort pouvant lui permettre de viser les grand tableaux (via les qualifications), pourquoi pas dès cette année...