Comme un souffle
elle s’avance à travers le temps.
De quel infini vient-elle,
cette ombre fugace,
qui a traversé ma vie ?
Elle n’est plus qu’un souvenir emporté par le vent,
un souvenir des jours anciens
perdu dans ma mémoire.
Passion des amants en ce lointain hiver
de froidure et de neige.
Sous la couette de plumes
S’envolaient deux cœurs
vers le chaud paradis
des corps enlacés.
Un oiseau de la nuit, parfois,
jetait son cri plaintif.
Funeste présage,
Que nous n’avons pas écouté.
Il reste une tombe, sans doute, quelque part,
Celle de nos amours à jamais disparues.