Amours anciennes

Publié le 01 janvier 2024 par Feuilly

Comme un souffle

elle s’avance à travers le temps.

De quel infini vient-elle,

cette ombre fugace,

qui a traversé ma vie ?

Elle n’est plus qu’un souvenir emporté par le vent,

un souvenir des jours anciens

perdu dans ma mémoire.

Passion des amants en ce lointain hiver

de froidure et de neige.

Sous la couette de plumes

S’envolaient deux cœurs

vers le chaud paradis

des corps enlacés.

Un oiseau de la nuit, parfois,

jetait son cri plaintif.

Funeste présage,

Que nous n’avons pas écouté. 

Il reste une tombe, sans doute, quelque part,

Celle de nos amours à jamais disparues.