date de parution : 30 aout 2023
352 pages
prix : 20.00 €
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Partout sur la Terre, les hommes meurent dans leur sommeil ou se transforment en tueurs sanguinaires. Le monde tel que nous le connaissons prend fin, tout comme l’espoir qui animait jusque-là l’humanité. Cependant, une certaine forme de société persiste et s’adapte.
Bien des années plus tard, rares sont ceux qui se rappellent la vie d’avant. Mary, elle, n’a pas oublié. Hantée par les souvenirs de sa famille, de la joie qu’elle a jadis connue, elle n’a d’autre choix que de se conformer à son rôle d’aidante au sein d’un institut pour hommes.
Lorsque l’occasion se présente, elle doit toutefois prendre une décision difficile. Va-t-elle s’accrocher au seul vestige du passé qui lui reste ou tout risquer au nom de l’égalité ?
J’ai lu sur internet que l’auteur avait écrit ce livre pendant la pandémie du covid. Je m’attendais du coup à cette ambiance stressante, oppressante, anxiogène.
J’ai également appris le terme de dystopie avec ce roman : récit de fiction qui décrit un monde utopique sombre. Le résumé annonce la couleur : on débute l’histoire avec un virus en quelque sorte transmis par les papillons qui affectent uniquement les hommes. Au choix : soit ils meurent dans leurs sommeils ; soit ils deviennent complètement fou. Les femmes quant à elle, sont immunisées dû à leurs systèmes immunitaires. Ça c’est le contexte. L’histoire débute plusieurs années après. On découvre que Le monde
n’est plus. C’est un peu apocalyptique. Le système tient par des sortes de camp où d’un côté on protège les hommes de l’extérieur et de l’autre un camp où on traite comme on peut les hommes infectés.
Dans cette histoire deux personnages très importants : Mary et Olivia. Une est âgée de 80 ans, l’autre de 60. Elles travaillent toutes les deux dans le même
centre en tant qu’infirmière et aidante. Un véritable lien va se créer entre les deux femmes. À aucun moment elles ne parlent du passé. C’est comme si celui-ci était devenu tabou. Le monde d’avant n’existe plus. On découvre alors par des flashbacks l’horreur de ces dernières années : la violence des hommes, les coups, les viols, toutes ces horreurs dû à leurs infections… c’est très dur à lire d’où le formidable travail de l’auteur qui a su tout retranscrire à la perfection.
J’avoue avoir eu un peu de mal avec ce genre de lecture. Ca n’est pas mon style je dois l’admettre. Le côté apocalyptique, fin du monde… ça n’est pas trop ma tasse de thé. Mais j’ai quand même apprécié l’intrigue ainsi que l’écriture de l’auteure. J’avoue avoir mis du temps cependant à le terminer. Mais cela ne tient qu’à moi. Ça n’est pas mon univers tout simplement.
En revanche, un message important est dévoilé dans ce livre sur le patriarcat, ce qui à mon sens, est un sujet très sensible dans le monde d’aujourd’hui.
Également un inversement comme quoi trop de matriarcat ça n’est pas top non plus.
En bref : si vous aimez les livres un peu genre fin du monde, monde infecté, dystopie qui happe, questionne sur la vie actuelle, et fait frissonner : ce livre est fait pour vous.
NOTE : 5/10
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