Tom Ford campagne publicitaire solaires printemps-été 2008
Marcolin (fabricant et fournisseur de lunettes) n’en revient toujours pas : les opticiens se bousculent pour référencer la fameuse monture Tom Ford, celles dont rêvent tous les gens “branchés” cet été. Sur les 9 500 opticiens français, seuls 800 triés sur le volet l’ont en magasin.
« Dans n’importe quel endroit branché, il y a aujourd’hui la moitié de la salle qui porte la griffe et pas un magazine ne l’oublie. Elle se reconnaît sans aucun logo, c’est hallucinant », se réjouit Valérie Abbou, directrice de Marcolin en France. Pour le fabricant italien, c’est la consécration et surtout un mieux financier après le départ de la griffe Dolce&Gabbana, lancée en 1998 et reprise en 2005 par Luxottica.
Marcolin fait désormais tourner deux immenses vitrines à thème dans les endroits les plus “hype”. Il entretient surtout une relation très privilégiée avec le couturier, grâce à l’entregent de Maurizio Marcolin, fils du fondateur, chargé de trouver de nouvelles licences à la mode. Mais, en dessinant lui-même ses montures, Tom Ford impose un nouveau standard sur le marché : les lunettes de créateur, en pleine émergence.