Jusqu'au 7 septembre, c'est déjà pas mal.
Cela laisse trois semaines pour les curateurs pour évaluer la viabilité de l'entreprise.
Trois scénarios sont possibles:
1. Il est impossible de faire fonctionner la cristallerie du Val Saint Lambert de manière rentable et donc, on la laisse mourir de sa belle (!) mort en essayant de récupérer ce que l'on peut pour que les créancier et les travailleurs n'y perdent pas trop...
2. La cristallerie du Val Saint Lambert peut être rentable. Peut-être avec un refinancement important, peut-être avec une réorientation sérieuse, avec un risque de diminution du personnel, ou encore un risque de délocalisation.
Et les aides publiques?
Soyons clairs:
Soit la Cristallerie peut être rentable et le privé fera cela très bien.
Soit elle ne peut être rentable et le public n'a pas à financer ces pertes.
L'emploi?
Au lieu d'essayer de maintenir des emplois qui de toutes façons sont menacés à terme, le Public doit créer des emplois qui à terme seront sûrs.
Autre chose peut être un financement à court ou moyen terme. Du capital à très haut risque peut-être. Mais avec une échéance.
Cockeril est un des très nombreux exemples de ce qu'il ne faut pas faire.