Pour rappel, le décret bien mal appelé "Mixité" est une mesure pour "faire plaisir" mais est d'une absurdité sans nom.
Quelques exemples:
1. Selon le Ministre Dupont, cela ne concerne que 2 à 3 % des écoles.
Quelle est la logique de mettre en place un système lourd, coûteux en temps et en argent, si seulement 2 à 3 % des écoles sont concernées.
2. Le décret est contre productif
En effet, quels sont les parents qui inscrivent leurs enfants à temps? Lors des files de l'an passée, nous avons bien vu que les premières personnes dans les files n'étaient pas des "personnes économiquement ou socialement ou culturellement" défavorisées. Nous avons personnellement vécu le cas de personnes venant inscrire leur enfant ...le 3 juillet dernier. Alors que les autres années, cet enfant aurait peut-être pu être inscrit, il se trouve à la 72ème place aujourd'hui...
Et ce n'est pas un "fils de médecin ou d'avocat"
3. Les critères pour améliorer la mixité sont d'un ridicule à la belge.
Chaque école doit donner la priorité à un "certain pourcentage d'élèves défavorisés".
Très bien. Comment définit-on un "enfant défavorisé"?
Voyons chez les Flamands: un élève est considéré comme ayant plus de difficultés si sa maman n'a pas terminé ses humanité, ou si ses parents bénéficient de revenus de remplacement, si ce sont des enfants nomades (bateliers, cirque, etc.), si cet enfant vit en dehors de son milieu familial (home, grands parents, ...), ou bien encore si le néerlandais n'est pas la langue parlée à la maison (sauf à Bruxelles, allez savoir pourquoi :-)).
Voyons maintenant en Communauté Française.
Est considéré comme élève prioritaire "celui qui vient d'une école dont les élèves habitent majoritairement un quartier qui a été considéré il y a 10 ans comme étant à indice socio économique plus faible".
Je ne rigole pas.
Donc un fils d'avocat qui a mis ses enfants dans l'école communale dans un quartier à revenu faible est prioritaire.
Donc, le fils du jardinier, brave homme qui ne sait ni lire ni écrire, n'est pas "prioritaire" parce que le patron de son papa leur fournit un logement. Ils habitent donc un quartier "favorisé" donc ils sont favorisés.