Cet homme est un apeau à colère. Il est élu par défaut. La première fois grace au Canard Enchainé et aux frondeurs. La deuxième fois il n'y a pas eu d'élection, merci Poutine. Il a été élu en réussissant à faire que le RN est passé à plus de 80 députés, et bien parti pour faire plus de 30% aux prochaines élections (un électeur sur trois !) remporter la prochaine élection. Il a mis en place une opposition grossière et ordurière, celle de l'extrême gauche et de la NUPES. Bordélisation à l'Assemblée et dans les débats. Mitterrand avait son Le Pen, Macron a son Mélenchon, avec une secte dévouée à ses pieds, au racisme et à l'anti-sémitisme bien pesé et d'opportunisme.
Sur le fond de la loi, je n'ai pas grand chose à dire. Pour moi cette loi immigration ne casse pas trop pattes à un canard. Ce qui fait "le jeu du Rassemblement National" (expression conne qui ne veut rien dire...) n'est pas cette loi. Mais l'attitude de la gauche extrême, pourtant parlementaire, qui donne envie de lui faire barrage. L'attitude de certains exécutifs locaux qui, opportunémement, assument qu'ils "n'appliquerons pas la loi". Mon département en fait parti.
J'ai lu en début de semaine l'édito de Franz-Olivier Giesbert (dont j'espère avoir la trilogie sous le sapin de Noel). Nous ne pouvons pas l'accuser de racisme ou de complaisance avec des extrêmes. Toujours revenir vers des boussoles intelligente. Qu'écrivait il dans son édito joliment intitulé : "Le crépuscule de Macron et la fin du « chèvrechoutisme »" ?
"Que la France soit, depuis des siècles, une terre d'immigration,c'est une évidence. Mais pas comme ça, sur le mode « Entrez, c'est gratuit ». Aujourd'hui, il n'est plus question d'assimilation, ni même d'intégration. On réceptionne, on entasse et, après ça, advienne que pourra. Notre sens de l'hospitalité n'a plus de limite : qu'importe s'il n'y a plus de place dans nos villes, nos campagnes sont là pour accueillir toute la misère du monde. Près de 500 000 immigrés supplémentaires chaque année – chiffres officiels, donc minimaux –, c'est au moins une agglomération comme celle de Strasbourg qui s'invite en France. Sans compter les clandestins. Il est temps d'arrêter ce délire, de se poser pour s'employer à intégrer les nouveaux arrivants par l'éducation, pendant qu'il est encore temps. Pour ce faire, il suffirait d'avoir le courage de réduire les flux migratoires en retrouvant un peu de notre souveraineté perdue."
Ne parlons même pas "d'assimilation", même si nous devrions tendre vers ce modèle. L'intégration n'est même plus là. FOG termine par un constat limpide qui fait, par contre, le lit des extrêmes.
"Troublants sinon effrayants sont les résultats d'un sondage de l'Ifop, publiés le 9 décembre, où il apparaît que 78 % des musulmans français sont convaincus du caractère discriminatoire de la laïcité « telle qu'elle est pratiquée par les pouvoirs publics », tandis que le financement public des cultes et du clergé est plébiscité par 75 % d'entre eux. À force d'entendre les fadaises « victimisantes » des Frères musulmans, de LFI, des « escrologistes » et de tant de médias, à commencer par Le Monde, sur la prétendue islamophobie française, ils ont fini par les croire. Ils réclament donc in fine la suppression de la loi de 1905 séparant les Églises et l'État. La morale de tout cela : ce n'est plus aux immigrés de s'adapter à la France, mais à cette dernière de s'adapter à eux !"Macron doit parler le 31 décembre. Il devrait avoir la décence et l'intelligence de se taire. Merci au Président Chirac d'avoir mis le quinquennat renouvelable qu'une seule fois : ce triste et dangereux personnage laissera la place en 2027. Mais trois ans et demi comme ça c'est long. La France va ressortir comme moi ce matin de ma séance chez l'ostéopathe. Mal de partout. Sauf que moi j'irai mieux demain. Je ne suis pas sur que cela s'applique pour le pays.En tous cas Karabatic est un grand bonhomme (lui)... Et Nîmes lui a rendu un bel hommage.
Pour terminer, lire les deux derniers billets de Nicolas. "Immigration - Intégration - Mélenchon - Démission" et hier "Immigration : encore une faute de la gauche !". Des billets pleins de bon sens.