Désormais : l’IA à portée de main.
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La technologie ne décolle vraiment que lorsqu'elle atteint son stade de « high-tech high-touch », c'est-à-dire qu'elle devient largement accessible, conviviale et, oui, amusante, pour les utilisateurs. Ce concept, développé par le regretté auteur et futuriste John Naisbitt dans son ouvrage fondateur Megatrends dans les années 1980, cela était vrai pour l'informatique sur PC à l'époque, tout comme cela vaut pour l'intelligence artificielle aujourd'hui. (Après tout, c’était un futuriste.) Plus les organisations sont axées sur la technologie et les données, plus leur succès dépend de l’expérience humaine.
Ce point de vue, tel que le montre la vague actuelle d’IA, est partagé par Brian MacCarthy, vice-président senior de Booz Allen Hamilton et directeur général de Booz Allen Ventures. « Chaque innovation importante change le monde lorsqu'elle devient personnelle », explique-t-il. « La voiture est devenue personnelle avec le modèle T. L'informatique est devenue personnelle avec le PC. L'IA est devenue personnelle avec ChatGPT. Lorsque les technologies deviennent personnelles, elles deviennent utiles à chacune des huit milliards d'habitants de la planète au lieu d'être avant tout un outil. pour un petit groupe de personnes qui travaillent pour des entreprises ou des gouvernements.
Tout comme l’ordinateur a changé le monde il y a plusieurs décennies, l’IA est sur le point de changer la façon dont nous formulons et facilitons nos idées en matière de travail, de vie et d’interaction. Désormais, avec l’IA accessible à tous, nous disposons de « huit milliards d’utilisateurs potentiels qui peuvent transformer ces nouvelles innovations en leviers massifs qui changent le monde de toutes sortes de manières imprévues », explique MacCarthy.
Ce que MacCarthy appelle à juste titre « l’IA personnelle » a conduit à un boom de nouvelles entreprises », poursuit-il. « Les obstacles à la création d’une entreprise ont été abaissés grâce à l’IA. Aujourd'hui, l'IA peut aider les fondateurs à résoudre les problèmes opérationnels d'une nouvelle entreprise, à créer des actifs marketing, à développer un service client, à coder et à contacter des prospects. Chaque maillon de la chaîne de valeur dispose d'outils d'IA qui peuvent permettre à un fondateur d'en faire plus. »
Comment l’IA remodèle-t-elle et accélère-t-elle exactement le chemin vers la création d’entreprise et l’innovation ? Pour commencer, les grands modèles linguistiques « peuvent aider à rédiger des e-mails de négociation destinés aux fournisseurs ou aux propriétaires, guider les fondateurs sur la manière d'améliorer leur taux de conversion et, en général, servir de caisse de résonance pour les questions opérationnelles et techniques les plus difficiles qu'un fondateur pourrait se poser, quel que soit son domaine d'activité. loin de la Silicon Valley », déclare MacCarthy. « Les fondateurs peuvent inciter leurs LLM à répondre avec les conseils que Marc Andreessen – ou tout autre titan de la Silicon Valley – pourrait donner dans cette situation. »
Les possibilités ne sont limitées que par l’imagination des chefs d’entreprise. « Une nouvelle startup utilise l'IA générative pour permettre aux artistes, photographes et spécialistes du marketing de prendre leurs portefeuilles existants et de créer de nouveaux actifs numériques dans leur propre style », raconte MacCarthy. « Pensez à une pose différente pour une séance photo ou à un nouvel ensemble d'actifs marketing conçus autour de vacances. »
Une autre startup, ajoute-t-il, « utilise l’IA générative pour aider les entreprises qui sollicitent des contrats gouvernementaux à rédiger de meilleures propositions, plus rapidement ».
Bien entendu, l’IA n’aide pas seulement les startups : c’est un outil précieux pour réinventer les entreprises existantes. « Cela accélère également la vitesse à laquelle les entreprises peuvent créer de la valeur pour leurs clients », explique MacCarthy.
Pour les entrepreneurs comme pour les dirigeants, il est important de garder à l’esprit que l’IA n’est qu’un outil et non une baguette magique qui peut être utilisée dans toutes les situations. « L’IA est un multiplicateur de force », explique-t-il. « Vous devez toujours viser, mais vous pouvez faire plus et aller plus loin que jamais. »
L'IA n'est que des statistiques sous stéroïdes : « chaque LLM utilise des probabilités pour produire le mot suivant dans sa réponse à votre invite », explique MacCarthy. « Ces probabilités résumées ne sont pas seulement des statistiques, mais essentiellement un modèle de travail hautement compressé du monde. En conséquence, toute innovation ou nouvelle idée que ChatGPT peut proposer dépend totalement de l’interaction de l’utilisateur et du modèle via l’invite.
C'est là que l'imagination doit être appliquée. Il n'y a pas si longtemps, quelqu'un a incité DALL-E d'OpenAI « à produire un meuble conceptuel – une chaise avocat – une chaise conçue pour ressembler à la forme de l'avocat, son intérieur vert et son extérieur plus sombre, sa grosse graine », illustre-t-il. Sans faire appel à une telle imagination humaine, « un fabricant de chaises pourrait demander à ChatGPT « trois façons d'améliorer mon activité de chaises ». Les réponses pourraient inclure une augmentation des prix, une amélioration du service client et une réduction des coûts. Mais les chaises avocat ne figureraient pas sur la liste.
L’essence de cela, encore une fois, est que l’IA n’est qu’un outil qui peut aider les humains à se plier, à façonner et à expérimenter de nouvelles façons de faire les choses. « L'IA est un produit de l'ingéniosité humaine, et non un substitut à celle-ci », souligne MacCarthy. « Mais il y a des risques à déléguer de plus en plus de notre réflexion originale aux LLM. De la même manière que l’accès à la recherche Google peut nous inciter inconsciemment à déléguer une partie de notre mémoire à des outils numériques, l’accès aux LLM peut nous inciter à déléguer davantage de notre réflexion à l’IA.
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Je suis auteur, chercheur indépendant et conférencier explorant l'innovation, les tendances et les marchés des technologies de l'information. Je suis coprésident du AI Summit 2023 à New York, ainsi que des sommets 2021 et 2022. Je contribue régulièrement à la Harvard Business Review sur des sujets liés à l'IA. Ma chronique sur l'orientation vers les services apparaît sur CNET, couvrant des sujets qui façonnent les carrières commerciales et technologiques. Je suis également co-auteur du SOA Manifesto, qui décrit les valeurs et les principes directeurs de l'orientation service dans les entreprises et l'informatique.
Une grande partie de mes travaux de recherche sont menés en collaboration avec Forbes Insights et Unisphere Research/Information Today, Inc., couvrant des sujets tels que l'intelligence artificielle, le cloud computing, la transformation numérique et l'analyse du Big Data.
Dans une vie antérieure, j'ai été responsable des communications et de la recherche à l'Administrative Management Society (AMS), une association professionnelle internationale dédiée à l'avancement des connaissances dans les domaines de l'informatique et de la gestion d'entreprise. Je suis diplômé de l'Université Temple.
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