Nous continuons d’explorer les boîtes à livres, avec celle de Souffelweyersheim. Pourquoi ce livre ? J’avoue que le personnage de François Mitterrand m’a toujours un peu fasciné et intrigué. L’aspect politique n’a rien à voir car ce n’est vraiment pas ma tasse de thé. « La force tranquille », l’homme énigmatique et mystérieux aux amitiés parfois dérangeantes, aux amours cachées, à la maladie dissimulée… Voici quelques arguments qui ont aiguisé ma curiosité. Il y a aussi le « chapeau », un objet cher également à Magritte.
La 4ème de couverture :
Daniel Mercier dîne seul dans une fameuse brasserie parisienne quand – il n’en croit pas ses yeux – un illustre convive s’installe à la table voisine : François Mitterrand. Son repas achevé, le Président oublie son chapeau, que Daniel décide de s’approprier en souvenir. Tel un talisman, le feutre noir ne tarde pas à transformer sa vie. Daniel aurait-il percé le mystère du pouvoir suprême ? Hélas, il perd à son tour le précieux couvre-chef qui poursuit de tête en tête sa promenade savoureuse, bouleversant le destin de personnages pittoresques et brossant, sous la forme d’une fable, un tableau de la France des années quatre-vingt.
François Mitterrand serait-il devenu Président de la République grâce à son chapeau mystérieux ? Une possibilité à ne pas négliger après la lecture de ce livre. Ce couvre-chef (d’État) a modifié la vie de Daniel, discret dans son entreprise, qui va soudainement gravir les échelons. Chapeau récupéré par Fanny, une auteure en mal d’inspiration et d’amour. Elle ose dire à son amant, rencontré grâce au Minitel sur 3615 Aline, qu’elle le quitte. Le chapeau va l’aider à retrouver le plaisir d’écrire. C’est un ancien nez de parfumerie qui va ensuite le récupérer, puis par Bernard qui travaille dans les assurances. Je ne vais pas tout vous raconter, je vais vous laisser découvrir les péripéties de ce chapeau mystérieux, car Daniel n’a pas dit son dernier mot. François Mitterrand non plus.
Ce livre fait la part belle aux années 1980. Fanny apprécie Mylène Farmer, une chanteuse aux yeux inquiets qui lit Edgar Poe et Baudelaire. Une femme qui chante et qui préfère la ouate, Yves Mourousi au 13 heures, Gainsbourg chargé au Pastis 51, Cocoboy qui se teintait de « fesses » le samedi soir, des prix en francs, Jacques Séguéla, le Top 50… Beaucoup de références retrouvées avec grand plaisir.
« Je crois aux forces de l’esprit et je ne vous quitterai pas«
François Mitterrand
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Livre déposé à Mittelhausbergen.
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