Le groupe Accor a inauguré le Domaine de la Reine Margot, à quelques km au sud-ouest de Paris, sous sa marque MGallery Collection. Et Maud Bailly, directrice générale des marques Sofitel, MGallery et Emblems de déclarer "Ce lieu a été voulu, rêvé et porté pendant ces quatre longues années, avec un acharnement têtu à la hauteur de sa formidable ambition. MGallery, c'est une collection de plus de 120 boutiques-hôtels dans le monde : des lieux uniques, intimistes, raffinés, chacun porteur d'une histoire à part". Sébastien Bazin, PDG du groupe ajoute "Je fais une centaine d’inaugurations par an. Mais quand je suis arrivé ici, j’ai trouvé un endroit habité, puissant, qui a une histoire, une âme".
L’ensemble comporte 83 chambres et suites, des salles de réunion et séminaires, un parc, un jardin potager, un verger, un spa de 360m2 avec cabines de soins, hammam, sauna, salle de fitness et piscine. Il y a même une chapelle devenue un speakeasy, le Monastic, on se souvient que c’était un bar clandestin à l’époque de la Prohibition, on y trouve 400 références de rhum. Partout on bénéficie d’une vue exceptionnelle sur Paris.
Un hôtel de ce standing se devait d’avoir un excellent restaurant. Baptisé Marguerite 1606, il est confié à un chef cuisinier expert ès spécialités de cuisine végétale à base de produits du jardin potager et du verger.
Il est prévu que les jeunes Isséens puissent découvrir l’histoire de ce lieu magnifique grâce à l’organisation de visites scolaires.
Le domaine fut acquis en 1606 par Marguerite de Valois, fille d’Henri II et Catherine de Médicis et épouse séparée d’Henri IV. Elle l’acheta à l’orfèvre du roi Jean de La Haye. Elle fuyait alors l’épidémie de peste qui sévissait à Paris. Elle s’y rendit aussi pendant les périodes de troubles à Paris. Elle s’y trouvait lors de l’assassinat de son ex-époux Henri IV le 14 mai 1610.
Après la mort de la reine Margot le 27 mars 1615, le domaine passe aux mains de divers propriétaires, dont l'aumônier du roi Louis XIII, Antoine de Sève. Il devient séminaire et lieu de retraite spirituelle pour la Compagnie des prêtres de Saint-Sulpice, dirigée initialement par Jean-Jacques Olier. La propriété connut les destructions de la Révolution française et celles de la guerre franco-prussienne de 1870. Par la suite l'établissement servit de maison de retraite pour le clergé en attendant sa splendide renaissance.
Rédaction internationale En savoir plus sur cet auteur La Journée internationale des personnes handicapées a eu lieu hier. Cette journée est destinée à sensibiliser le public aux problèmes que rencontrent les personnes en situation de handicap et à promouvoir leur inclusion dans tous les domaines de la...