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Moonspell – Night Eternal

Par Darkstein
Moonspell – Night Eternal

Premier album à afficher le travail de Seth Siro Anton (accessoirement chanteur de Septicflesh), restant dans la même veine bien énervée que Memorial, les lusitaniens en ont encore à revendre.

Mêlant à la fois titres « métal » avec la voix rauque de Fernando Ribeiro et morceaux plus mélodieux dans la veine gothique et romantique noir, cet album nous ramène à la période The Antidote.

Si Darkness and Hope était trop mielleux, Memorial trop énervé (et aurait mérité des titres chantés), cet opus retrouve l’équilibre.

« At Tragic Heights » commence par une citation de la Bible, avec un fond musical qui, crescendo, nous amène vers du gros son qui tâche, et un Fernando énervé comme on l’a connu sur son méfait black metal Daemonarch (Hermeticum, 1998). « Night Eternal », le titre éponyme, voit Miguel Gaspar jouer de la double pédale, et Fernando se casser les cordes vocales alors qu’un chœur féminin (merci Bontempi) adoucit le mélange (ou alors trois quartiers d’orange ?)

Alors que « Shadow Sun » ralentit le propos, mais pas la rage, Anneke Van Giersbergen – que l’on appelle affectueusement Annie Van Grimbergen, la blanche acidulée – (Agua de Annique, Vuur, ex. The Gathering) s’invite sur Scorpion Flower pour un instant de douceur.

« Moon in Mercury » avoine sa grand-mère, sur un tempo bien lourd. « Hers in the Twilight » caresse dans le sens du poil (aaah, la voix chaude et murmurante de Fernando…) avant la claque des refrains. « Dreamless » par contre nous réchauffe dans le calme d’un romantisme gothique avec tout ce qu’il faut : le synthé, le solo de guitare, etc.

« Spring of Rage, » malgré son titre, ne se limite pas à une explosion de colère. Le morceau alterne entre chant mélodieux et growl puissant, créant ainsi une dynamique musicale captivante.

« First Light, » qui clôture l’album, apporte une touche finale transcendante. Les chœurs angéliques qui accompagnent la voix chaleureuse du chanteur portugais viennent envelopper l’auditeur dans une atmosphère céleste. Cette combinaison harmonieuse crée une expérience sensorielle envoûtante, transportant l’auditeur vers des horizons musicaux inexplorés. Ce § a été rédigé avec l’IA de WordPress, donc je le laisse parce que je n’aurais pas dit mieux

🙂

Les bonus tracks, sympathiques, prolongent l’expérience musicale, alternant murmures, chants, growls.

Au final, on a un album assez agréable, moins linéaire à mon goût que Memorial, mais la suite nous prouvera que Moonspell sait se réinventer. Déjà, petit, avec The Butterfly Effect, il avait surpris son monde.

Tracklisting

  1. At Tragic Heights
  2. Night Eternal
  3. Shadow Sun
  4. Scorpion Flower (feat. Anneke Van Giersbergen)
  5. Moon in Mercury
  6. Hers Is the Twilight
  7. Dreamless (Lucifer and Lilith)
  8. Spring of Rage
  9. First Light
  10. Age of Mothers [*]
  11. Earth of Mine [*]
  12. Unhearted [*]

Discographie

1994 – Under the Moonspell [EP]
1995 – Wolfheart
1996 – Irreligious
1998 – Sin/Pecado
1999 – The Butterfly Effect
2001 – Darkness and Hope
2003 – The Antidote
2006 – Memorial
2008 – Night Eternal
2012 – Alpha Noir/Omega White
2015 – Extinct
2017 – 1755
2021 – Hermitage

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