Va-t-on vers une baisse des prix, demande le journaliste? "Il faut dire que les tarifs ont aujourd'hui atteint des pics quasi insolents pour l'acheteur moyen. On comptera 20 000 francs le mètre carré construit à Verbier. Ces tarifs ne sont pas insolites à Crans-Montana et loin d'être une exception à Zermatt." Si on peut postuler la fin de l'emballement, selon Le Temps, la construction immobilière dans des zones touristiques vit elle un petit drame perpétuel lié à des questions d'aménagement du territoire. Paul-Albert Clivaz, président de l'ACCM: «Pourquoi limiter la vente aux étrangers? Que le propriétaire d'un chalet soit suisse ou parisien importe peu. Le problème à gérer, c'est les résidences secondaires". Et de souligner que les mesures prises par le canton n'ont de loin pas tout résolu, que des inégalités subsistent. «Comment comprendre que de nouveaux acquéreurs obtiennent leur autorisation alors que certains acheteurs d'avant le moratoire attendent toujours leur inscription au registre foncier?», soulève Paul-Albert Clivaz. S'ajoutent à la situation des "bricolages" pour contourner la loi: On voit aujourd'hui en Valais des étrangers par dizaines s'offrir un permis B et négocier un forfait fiscal pour se porter propriétaire d'une résidence. Dans ce contexte, conclut Le Temps, "Dans ce contexte, le sort des grands projets touristiques à Verbier, Aminona ou ailleurs ajoute au grand point d'interrogation".
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