Le Cameroun dans une décrépitude morale jamais expérimentée depuis l’accession du pays aux Indépendances. Une descente aux abîmes de l’immoralité, accélérée par le boom des réseaux sociaux. La mort cruelle du journaliste Martinez ZOGO nous donne d’assister, désolés, choqués et impuissants, à une invention de film et de mise en scène, toute honte bue, et sans scrupule, servies sans vergogne à l’opinion publique. Au coeur de ce jeu malsain, des lanceurs d’alerte qui ne se soucient guère que justice soit rendue à la mémoire du journaliste Martinez ZOGO, tué dans des conditions que même les plus cruels animaux sauvages n’imposent à leurs proies , mais plutôt de remporter la bataille du coupable idéal voire idéalisé.
Ces mêmes lanceurs de leurres qui avaient inventé tout un cinéma digne des milieux hollywoodiens, avaient déjà essayé, une maladresse certaine, mais digne de tout ce qui ne se conçoit pas bien pour s’énoncer clairement, d’évoquer le nom de Samuel MVONDO AYOLO dans l’affaire sur l’assassinat de Martinez ZOGO, et tenté tout récemment, de lui attribuer la paternité d’une ordonnance de mise en liberté, dûment et librement rendue par le lieutenant – colonel Florent Aimé SIKATI, juge d’instruction près le tribunal militaire de Yaoundé, et chargé de l’enquête sur l’assassinat du journaliste Martinez ZOGO.
Dans la phobie de voir cette macabre affaire s’orienter vers une issue insoupçonnée et insoupçonnable, certains braconniers de la plume, adjuvants des lanceurs de leurres, ont encore fait parler leur imagination du reste fertile, en servant cette fable sur le vol de 4 milliards francs CFA au domicile du ministre, dIrecteur du cabinet civil de la présidence de la République, Samuel MVONDO AYOLO ! Il serait pourtant plus indiqué pour ceux qui n’ont rien à se reprocher, de laisser le juge d’instruction du tribunal militaire de Yaoundé, poursuivre sereinement son travail, lui qui, selon la loi, a le droit de convoquer toute personne, quelque soit son rang, pour la manifestation de la vérité, dans cet assassinat odieux de Martinez ZOGO. « Quatre milliards ! Je vois que ceux qui ont inventé cette histoire ne savent pas ce qui signifie un milliard francs CFA, et quelle masse cela représente en termes de billets de banque . Ce sont de ridicules et honteuses conneries« , s’écrit une banquière française d’origine camerounaise, et travaillant dans une parisienne. En somme, du delirium tremouns pour cette experte en banque et finance.
Enquête chimérique dans les locaux de la Semil
Du point de vue de l’esthétique du roman, ceux qui ont parlé d’une enquête dans les locaux de la Sécurité militaire ( Semil ), et incriminant le nommé Rémy MEKA, sont juste blâmables au niveau du choix du personnage principal : Samuel MVONDO AYOLO. S’ils n’eussent pas fait du directeur du cabinet civil de la présidence de République celui chez qui « leurs » quatre milliards francs CFA ont été dérobés, ils mériteraient le Prix Nobel de littérature . Mais, malheureusement pour eux, l’art du roman est de savoir sélectionner les personnages qui cadrent bien avec
l’histoire , ainsi que les rôles attribués aux personnages. Quatre milliards francs CFA emportés au domicile de Samuel MVONDO AYOLO, serait sans doute le récit idéal, mais sans doute avec le personnage central le plus inadéquat pour cette invention venue d’une autre planète.
S’il est admis que des circonstances atténuantes soient accordées aux auteurs de cette cabale contre le ministre, directeur du cabinet de la présidence de la République, pour n’avoir jamais vu une somme d’argent aussi astronomique, leurs commanditaires, peut-être habitués au vol de telles sommes d’argent, n’auraient pas été mésintelligents, leur éviter ce béant et puant ridicule, en les briefant sur l’importance des moyens logistiques à déployer pour enlever une somme de 4 milliards FCFA dans un domicile privé et hypersécurisé comme celui du directeur du cabinet civil de la présidence de la République. Il faudrait, pour une telle opération, au moins une véhicule pick-up et un détachement de soldats d’élite pour la couverture.
Vivement que les commanditaires de cette honteuse et ridicule cabale contre Samuel MVO’NDO AYOLO, pour la suite de leur carrière dans le roman policier, s’approprient cette déclaration d’un écrivain, devant la presse, après avoir reçu un Prix Nobel de littérature : » J’ai menti, mais j’ai menti vrai « .