The Gilded Age // Saison 2. Episode 7. Wonders Never Cease.
Le cliffangher de cette semaine est l'un des meilleurs (si ce n'est le meilleur de la saison). Mais au delà de ça, cet épisode était un véritable délice du début à la fin. Je ne pense pas me tromper en disant que c'est le meilleur épisode de la saison jusqu'à présent. On a tout ce qui fonctionne dans The Gilded Age et des évolutions qui nous conduisent vers un final qui promet d'être important. C'est déjà l'avant dernier épisode de la saison et dans le but de nous préparer à la fin, The Gilded Age ne laisse rien au hasard. Chester A. Arthur arrive à Manhattan afin de dévoiler le Brooklyn Bridge et toute la ville se prépare à l'arrivée du Président. J'aime beaucoup cette ambiance patriotique américaine qui colle parfaitement à l'époque avec les fanions sur tous les bâtiments. L'histoire de l'opéra semble derrière Bertha (même si la série nous réserve encore quelques surprises).
Les célébrations permettent d'ouvrir cet épisode sur des moments chaleureux et heureux. A la fois pour le Brooklyn Bridge, le fait que Bertha garde sa loge à l'opéra et les festivités pour les fiançailles de Marian et Dashiell. Agnes de son côté est toute excitée à l'idée de commencer les préparatifs du mariage. Sauf que tout cela risque d'être un plaisir de courte durée étant donné que Agnes n'a presque plus rien. Je me demande ce que The Gilded Age compte faire de tout ça car jusqu'à présent Agnes était assez chiante avec tout le monde. Elle veut imposer sa vision des choses à toutes les personnes qui partagent sa vie mais maintenant qu'elle risque de se retrouver sans un rond, je pense que l'attitude d'Agnes va changer dans le prochain épisode. L'état de santé du Reverend Luke n'est pas au beau fixe ce qui permet de commencer à ternir un peu l'ambiance de l'épisode.
Car The Gilded Age n'est pas qu'une série sur des fêtes grandioses. Il y a aussi quelque chose de plus sinistre qui se prépare. Après les grèves de l'épisode précédent qui ont mis à mal Geroge, cet épisode continue dans cette direction plus sombre. Ce n'est pas pour me déplaire, bien au contraire. Toute la petite histoire d'horlogerie qui se déroule downstairs avec Jack est plaisant et permet d'apporter un peu de baume au coeur quand on voit que du côté des plus riches ce n'est pas forcément tout rose en ce moment. J'aime le sens du danger que The Gilded Age parvient à créer autour de tout le monde mais aussi ces moments plus heureux et joyeux qui permettent de célébrer simplement. Comme la fille de Watson, Flora, qui arrive à Chateau Russell afin de conclure l'histoire de la Côte Ouest. La fin de la grève est un brin expéditive mais on a déjà eu un épisode entier là dessus donc je suis aussi heureux que The Gilded Age conclut cette affaire.
La mort du Révérend Luke ramène tout le monde à la réalité. Robert Sean Leonard est donc mort dans The Gilded Age, je dois avouer que je suis assez touché. Ada est dévastée et prouve que HBO n'est pas prête à laisser Cynthia Nixon tranquille cette année. Le fait que Oscar ait perdu la totalité de la fortune (ou presque) Van Rhijn à cause de l'affaire Maud Beaton va très probablement donné envie à Agnes de prendre les choses en main. J'ai vraiment hâte de voir comment cette intrigue va se dérouler dans le final de la saison car The Gilded Age aime nous surprendre. Elle l'a fait à de nombreuses reprises cette année.
Note : 10/10. En bref, que de dire de plus que cet épisode est un bijou.
Disponible dans le Pass Warner