Huawei, un important équipementier de smartphones, fournisseur de télécommunications et (anciennement) concepteur de silicium, engage les constructeurs automobiles allemands Mercedes et Audi pour une participation potentielle dans son activité de logiciels pour véhicules. Huawei fournit actuellement des logiciels pour véhicules à plusieurs équipementiers chinois, dont Seres Group, Chang'an Automobile, et Arcfoxainsi que ses propres coentreprises, Luxeed (copropriété de Chery) et avatar (copropriété de CATL).
Selon le rapport de Actualités automobiles Europe, Huawei incite Mercedes et Audi à acheter de petites participations dans son groupe de technologie automobile, ce qui poserait probablement les bases de partenariats logiciels (c'est-à-dire qu'Audi et Mercedes utiliseraient le système d'exploitation embarqué de Huawei et éventuellement sa suite d'intelligence artificielle). Cela fait suite à des rumeurs selon lesquelles Huawei tenterait de vendre sa division automobile. entièrementprobablement dans le cadre des efforts visant à éloigner la division de Huawei elle-même, qui reste la cible de sanctions paralysantes. Sanctions américaines.
Apparemment, Mercedes a pratiquement refusé Huawei, affirmant qu'elle n'était pas intéressée par l'entreprise et souhaitait continuer à développer son propre logiciel de véhicule en interne. Le rapport est beaucoup moins sûr de la réponse d'Audi, mais en tant que membre du groupe VW plus vaste, Audi est fortement investi dans le travail de Cariad, la propre division logicielle de Volkswagen. Cependant, compte tenu de l'avis de Cariad luttes récentes – ce qui a peut-être conduit à La décision de Porsche d'adopter Android Automotive – peut-être qu’Audi souhaite explorer des alternatives.
Ce même rapport indique qu'Audi et Huawei pourraient s'associer sur la technologie de conduite autonome… pour les véhicules sur le marché chinois produits dans le cadre de l'entreprise Audi avec FAW Group.
Le point de vue d'Electrek
Ayant beaucoup couvert Huawei au cours de ma carrière de journaliste technologique, je connais très bien ses difficultés sur le marché international. Après l’adoption de sanctions brutales par les États-Unis, la présence mondiale de Huawei a disparu presque du jour au lendemain. Bien qu'il ait vendu son unité de smartphone Honor (bien que les téléphones Huawei restent en vente en Chine), Huawei a toujours la main dans de très nombreuses entreprises – l'automobile n'est qu'un parmi une longue liste.
Maintenant, si le logiciel embarqué de Huawei est vraiment bien est une toute autre question. Je soupçonne non pas Huawei d’anticiper que les constructeurs automobiles occidentaux voudront adopter ce logiciel dans les voitures qu’ils vendent sur leurs marchés nationaux, mais plutôt dans les voitures qu’ils vendent et co-fabriquent en Chine. Le marché chinois a des attentes et des normes assez différentes en ce qui concerne ce qui constitue un « bon » logiciel ; jetez un œil à n'importe quel smartphone chinois exécutant des applications et des services nationaux et vous vous sentirez complètement bombardé d'informations et d'éléments de conception criards. Ajoutez à cela les frais généraux liés à la localisation appropriée de tout le contenu et des interfaces d'une voiture, et il n'est pas difficile de comprendre pourquoi travailler avec un fournisseur de logiciels tiers pour les véhicules spécifiques à la Chine pourrait être une position commerciale défendable.
Cependant, les constructeurs automobiles ressentent un profond sentiment de propriété sur tous les éléments de leurs produits, même sur ceux dont ils ne sont pas directement responsables de la création. Cela a été un véritable point de friction pour amener les constructeurs à adopter Android Automotive et le nouvelle génération de CarPlay, qui ont tous deux tendance à avoir des applications qui ressemblent à leurs systèmes d'exploitation mobiles parents respectifs (et mettent également en évidence leurs services). Bien qu'Android Automotive soit disponible en tant que plate-forme open source entièrement dé-googleé, Je pense personnellement qu'il reste une forte stigmatisation dans le domaine des équipementiers concernant l'utilisation d'un produit logiciel Google dans un véhicule. Il est plus difficile de dire si cette stigmatisation est méritée, car je ne crois pas que l'influence exercée par Google sur les fabricants de smartphones sur l'apparence, la convivialité et les fonctions d'Android serait du tout reproductible dans le secteur automobile.
Mon hypothèse sur toute cette histoire est que Huawei veut simplement attirer l’attention des médias parce qu’il pense que toute presse est une bonne presse à ce stade. Le logiciel automobile de l'entreprise, mentionné au même titre que des marques comme Audi et Mercedes, conforte sa forte valorisation sur le marché privé et peut potentiellement l'ouvrir à des conversations avec d'autres marques. Mais si la réponse de Mercedes est un indicateur, j'ai encore de sérieux doutes sur la capacité de Huawei à convaincre quiconque en dehors de la Chine de jouer le jeu, et encore moins sur sa capacité à échapper à la souillure infligée par les États-Unis à sa marque.
FTC : Nous utilisons des liens d’affiliation automatique générateurs de revenus. Plus.
to electrek.co
Suivez-nous sur Facebook : https://web.facebook.com/mycamer.net/
Pour recevoir les dernières nouvelles sur votre téléphone grâce à l’application Telegram, cliquez ici : https://t.me/+KMdLTc0qS6ZkMGI0
Envoyez-nous un message par Whatsapp : Whatsapp +237 650 50 31 31
The post Ce grand équipementier de smartphones souhaite que Mercedes et Audi utilisent son logiciel first appeared on Technique de pointe.