Flashback
Considérations périodiques... par NoPo!
BACK TO BEFORE AND ALWAYS
Squeeze- Pulling Mussels (From The Shell) - album 'Argybargy'
est un groupe anglais pop, assemblé dans les années 70, dont le 1er album sort en 1978 et le dernier, le 15è en 2017.
Ils préparent d'ailleurs leur 50è anniversaire, les papys cador!
La signature Difford/Tilbrook (qui assurent guitares, claviers, chant et surtout compositions), a été comparée à Lennon/McCartney.
C'est dire la qualité des mélodies mais il ne faut pas oublier le pianiste Jools Holland, un des fondateurs, qui les quitte en 80 (pour revenir en 85 et repartir en 90) et remplacé dans l'intervalle par l'ex Roxy Music, Paul Carrack, pas un manchot non plus.
Ce dernier chante d'ailleurs sur le tube "Tempted" de l'album "East Side Story" produit par Elvis Costello en 1981, production qui a failli se faire par McCartney. Costello/McCartney une belle paire!
Chris Difford aime raconter que le groupe a réellement commencé lorsqu'il a piqué de l'argent dans le porte-monnaie de sa mère pour passer une annonce de recrutement de musiciens.
Leur pop classieuse et doucement rythmée prend, par moment des teintes jazz-soul mélancoliques. Dans ses couleurs plus classiques de pop anglaise, on peut la rapprocher de certains titres de Madness.
Elle a bercé les charts entre 1978 et 1986 plus particulièrement avec les 4 1ers LPs : Squeeze (1978), Cool for cats (1979), Argybargy (1980) et 'East side story (1981).
Je me souviens avoir écouté, en boucle, l'album 'Argybargy' avec un sentiment nostalgique dominant (à une période où Glenn Tilbrook flippait d'être reconnu dans la rue!).
Cet intitulé correspond à une expression anglaise qualifiant la difficulté de la vie des musiciens à l'époque (un peu comme Dire Straits qui veut dire 'fauché').
La pochette aussi accrochait mon regard par son aspect coloré, quasi flashy, et les silhouettes des artistes crayonnées.
Le duo de compositeurs écrit plusieurs morceaux de top niveau tels que "Pulling Mussels (From The Shell)"
L'expression 'Tirer les moules de la coquille' vient de Chris Difford, en référence aux organes sexuels féminins.
Elle est bonne celle-là, gros dégoûtant! La chanson reste, finalement, une observation de la classe ouvrière britannique alors que Chris venait de se marier et vivait à Greenwich Village...
Cette plage rentre directement dans le vif du sujet avec une mélodie incroyablement fluide.
Batterie et basse ne font qu'arrondir les angles alors que le chant file joyeusement son coton.
La guitare pousse une progression de pointes particulièrement touchantes lorsqu'elle ne se contente pas d'accords structurants.
On a même droit à un superbe solo, peu démonstratif, mais très musical, avec un superbe enchainement de notes virevoltantes au piano.
Un classique incontournable!