- Le Dubai Future District Fund (DFDF) a alloué jusqu'à 20 %, correspondant à 200 millions de dirhams sur son fonds d'un milliard de dirhams, pour investir dans des entreprises développant des technologies durables et décarbonées.
- Cette annonce a été faite lors de la journée des finances de la COP28.
communiqué de presse
Le Dubai Future District Fund (DFDF) a renforcé son engagement en faveur du développement durable en affectant jusqu'à 20 %, l'équivalent de 200 millions d'AED, de son fonds d'un milliard d'AED au soutien de la technologie et de l'innovation climatiques. Cette annonce capitale, faite lors de la journée des finances de la COP28, souligne le rôle central du DFDF dans la promotion d'un avenir durable et innovant, s'alignant sur la vision plus large des Émirats arabes unis en matière de diversification économique et de développement durable.
Lancé par Son Altesse Cheikh Maktoum bin Mohammed bin Rashid Al Maktoum, vice-président de Dubaï, vice-premier ministre et ministre des Finances, le DFDF est un effort de collaboration entre le Centre financier international de Dubaï (DIFC) et la Dubai Future Foundation (DFF). Cet engagement réitère la mission de DFDF, qui consiste à améliorer l'écosystème du capital-risque de Dubaï et à renforcer son engagement à promouvoir la finance et l'innovation durables à l'échelle mondiale.
Khalfan Belhoul, président du DFDF et PDG de la Dubai Future Foundation, a souligné :
« L'allocation substantielle allant jusqu'à 200 millions d'AED du DFDF aux entreprises technologiques durables représente plus qu'un engagement monétaire ; elle signifie notre mission continue visant à améliorer l'écosystème du capital-risque de Dubaï. Au cœur des opérations du DFDF se trouve une profonde concentration sur l'avenir de la finance. et les économies futures : des domaines qui, selon nous, sont essentiels pour faire avancer l'agenda mondial en matière de durabilité et d'innovation.
« Cette approche s'aligne clairement sur la vision plus large des Émirats arabes unis en matière de diversification économique et de développement durable, une vision soutenue par Son Altesse Cheikh Mohammed ben Rashid Al Maktoum, vice-président, Premier ministre et souverain de Dubaï. Notre collaboration avec le DIFC est déterminante dans ce contexte, nous permettant de mettre en commun nos ressources, nos expertises et nos réseaux pour catalyser la croissance dans ces domaines clés. Ensemble, nous nous engageons à créer un écosystème prospère où l'innovation prospère et où la finance durable devient la pierre angulaire de notre cadre économique. »
Arif Amiri, PDG de DIFC Authority et membre du conseil d'administration de DFDF, a déclaré :
« Alors que nous progressons vers un paysage financier plus durable, le DIFC reste déterminé à favoriser l'accès à un financement plus durable. L'allocation allant jusqu'à 20 % du Fonds du futur district de Dubaï, d'un milliard d'AED, représente notre engagement à stimuler la croissance et à soutenir les technologies axées sur la durabilité. et les projets d'innovation.
« La collaboration avec la Dubai Future Foundation en tant que partenaires fondateurs illustre notre quête unifiée pour façonner l'avenir de la finance et de l'innovation. Cette initiative témoigne de notre Stratégie 2030, mettant l'accent sur l'autonomisation des principales entreprises technologiques avec des solutions innovantes visant à relever les défis mondiaux urgents.
La décision d'affecter une partie importante du fonds à des projets de technologies durables souligne l'engagement inébranlable de DFDF à façonner l'avenir de la finance et des économies dans les régions du Moyen-Orient, d'Afrique et d'Asie du Sud.
Cet engagement joue un rôle central dans l’avancement du programme mondial en faveur de la durabilité et de l’innovation, en particulier dans le contexte des développements importants au Moyen-Orient. DFDF vise à travailler avec des partenaires multinationaux, des fondations et des agences gouvernementales pour galvaniser les capitaux vers des initiatives stratégiques Climate Tech, y compris des activités de capital-risque et de développement de marchés.
En 2021, les Émirats arabes unis ont franchi une étape révolutionnaire en devenant le premier pays du Moyen-Orient à s’engager vers une économie nette zéro d’ici 2050. L’Arabie saoudite et Bahreïn ont rapidement emboîté le pas, marquant un point d’inflexion passionnant pour les investissements dans les technologies climatiques dans la région. . La réalisation d’une économie nette zéro positionne la région MENA parmi les plus bénéficiaires au monde, atténuant plus de 17 % des pertes de PIB et générant plus d’un million d’emplois.
Comme l'a souligné l'Agence internationale des énergies renouvelables (IRENA), le taux d'électrification actuel de la région s'élève à 16 %, avec des avertissements sur le fait que les objectifs fixés ne remplissent que 50 % de la capacité d'énergie renouvelable nécessaire d'ici 2030 pour rester en dessous de la référence de 1,5°C. . Cependant, les pays du CCG disposent d’un avantage concurrentiel significatif dans la production d’électricité solaire et d’hydrogène vert, grâce à leur statut de pays ayant l’une des productions solaires voltaïques les plus élevées au monde.
Cette évolution stratégique de DFDF vers la technologie climatique englobe des secteurs clés tels que la technologie alimentaire et agricole, les matériaux de construction et la technologie logistique. Cette expansion fait suite à la collaboration de DFDF avec DFF sur le document « Future of Food », soulignant leur dévouement indéfectible à la recherche et au développement en matière de durabilité.
Sharif El Badawi, PDG du Dubai Future District Fund, a ajouté :
« DFDF alloue stratégiquement une part considérable du fonds aux projets de technologies climatiques, soulignant notre engagement indéfectible envers le paysage COP/CIF et renforçant notre concentration sur l'avenir de l'alimentation, l'avenir de la logistique et le thème primordial de l'inclusion financière. va au-delà des simples investissements financiers ; il symbolise notre engagement résolu à remodeler le paysage du capital-risque de Dubaï.
«En harmonie avec la vision des Émirats arabes unis en matière de diversification économique et de développement durable, telle qu'approuvée par Son Altesse Cheikh Mohammed bin Rashid Al Maktoum, cela souligne notre responsabilité envers le voisinage plus large du Sud global. En mettant en synergie nos ressources et notre expertise, nous visons à amplifier notre impact collectif, en catalysant la croissance et en favorisant un écosystème prospère où l'innovation fleurit et où la finance durable devient la pierre angulaire de notre cadre économique.
Alors que les Émirats arabes unis accueillent la COP28, le DFDF, le DFF et le DIFC sont unis dans leur engagement à faire progresser la finance et l’innovation durables. Leur objectif collectif est d'établir une référence mondiale pour les initiatives futures dans ce domaine, en s'alignant sur le potentiel naissant de la région, non seulement en matière de technologie climatique, mais également en matière de protéines alternatives. Le Credit Suisse estime que la valeur de ce secteur atteindra la somme stupéfiante de 1,4 billion de dollars d'ici 2050.
En s'établissant comme leaders mondiaux de la production alternative de protéines, les pays du Moyen-Orient s'attendent à une réduction significative de leur dépendance à l'égard des importations alimentaires, qui constituent actuellement 85 % des besoins alimentaires intérieurs du CCG. Cette approche transformatrice positionne la région comme un pionnier dans l’élaboration de l’avenir des économies durables et du commerce mondial.
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