Répliquant ce qui existe depuis longtemps dans les paiements et se répand progressivement dans tous les compartiments du secteur financier, la nouvelle solution expose une grande partie des fonctions de l’entreprise sous forme d’API. Ses clients peuvent alors les ajouter, en toute transparence, dans leur catalogue, par exemple sous forme de service additionnel dans leurs applications web et mobile, ou bien en insinuer de manière presque invisible les éléments au sein de leurs processus.
Afin d’apporter un maximum de souplesse à ses partenaires, Primex décline son offre en deux variantes, plus ou moins complètes. La plus basique permet d’embarquer uniquement les capacités d’achat-vente de cryptomonnaies dans un environnement tiers, les opérations étant alors entièrement prises en charge par la startup. Pour les adeptes recherchant plus d’autonomie, la seconde inclut la totalité de la chaîne de valeur, avec, entre autres, la gestion du livre d’ordres, un robot animateur de marché…
Une troisième option, plutôt à usage interne, autorise aussi le pilotage de liquidité, grâce, entre autres, à un automate capable d’exécuter des stratégies complexes. Naturellement, tous les composants s’accompagnent d’une garantie de conformité réglementaire, en l’occurrence, Primex étant basée en Lettonie, via un alignement avec le texte européen MiCA, qui doit entrer en vigueur à la fin de l’année prochaine.
Alors que, pour les produits traditionnels, la distribution en services répond d'abord à un objectif de simplification de l'expérience utilisateur, la cible est ici différente, au moins en partie. En effet, outre l'accès à des opportunités originales autour des cryptomonnaies (via des mécanismes de prêts à l'investissement, notamment), il peut s'agir pour les établissements traditionnels de mettre un pied ou de lancer une expérimentation dans cet univers, sans prendre de risques et à moindre coût, de manière, par exemple, à satisfaire les besoins d'une frange de clientèle demandeuse de ce genre d'outils.
En tout état de cause, voilà une brique supplémentaire dans la galaxie des domaines de la finance conquis par une approche « enfouie », qui démontre au passage que les cas d'usage ne sont pas uniformes et sont susceptibles de couvrir des contextes très différents, y compris au niveau d'un même fournisseur (quand, comme Primex, il déploie plusieurs variantes de sa solution). Et encore, celui-ci ne s'adresse-t-il, pour l'instant, qu'à un segment étroit de banques, courtiers et autres intermédiaires.