Shannon Karaka (Deel)
Crédit : Fourni
Les 200 plus grandes entreprises technologiques néo-zélandaises dans les domaines des TIC, de la fabrication de haute technologie et de la biotechnologie devraient recruter plus de la moitié de leur personnel à l'étranger d'ici 2028.
L'analyse publiée aujourd'hui par Deel, une société mondiale de ressources humaines en collaboration avec le Technology Investment Network (TIN), indique que les recrutements offshore auront lieu principalement en Amérique du Nord et en Australie, mais avec une croissance également rapide en Asie.
13 400 employés supplémentaires seraient basés à l’étranger d’ici 2028, soit une augmentation de 43 pour cent pour atteindre un total de 44 560. L'emploi global augmenterait de 25 700 embauches, en hausse de 40,2 pour cent, pour atteindre 89 600.
Les données projettent la demande d’embauche par secteur technologique et par zone géographique sur la base des chiffres annualisés de croissance de l’emploi collectés entre 2018 et 2023.
En effet, quatre-vingt-seize pour cent des employeurs informatiques néo-zélandais s'attendaient à ce que la pénurie de compétences ait un impact sur leurs opérations en 2023, selon un rapport sur les compétences numériques de Tech Alliance. sorti en août.
Parmi les plus grands secteurs suivis au cours de cette période, les sociétés néo-zélandaises de technologie financière, de technologie de la santé et de logiciels ont accru leurs effectifs offshore à un rythme moyen de 548, 458 et 208 employés par an, respectivement.
Une croissance stable verrait les entreprises de technologie financière plus que doubler leur effectif offshore pour atteindre 11 290 d'ici 2028, pour les entreprises de logiciels, ce nombre serait de 9 580, soit une hausse de 5 785, soit une augmentation de 150 % par rapport à 2023.
Le secteur des transports, qui comprend des entreprises à croissance rapide qui fournissent des systèmes et des solutions pour les véhicules circulant sur terre, dans les airs et sur mer, a presque triplé son effectif à l'étranger au cours des cinq dernières années pour atteindre un total de 2 525 en 2023.
Les fabricants de haute technologie devraient également élargir leur présence.
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« Ces données montrent que les entreprises technologiques néo-zélandaises sont de plus en plus des employeurs internationaux, recrutant des compétences du monde entier pour soutenir leurs plans de croissance. Les nouvelles technologies, notamment les outils RH basés sur l'IA, permettent aux entreprises en démarrage d'augmenter de manière plus rentable et conforme leurs effectifs mondiaux dans différentes juridictions », a déclaré Shannon Karaka, directrice générale A/NZ pour Deel.
L'étude prévoit une croissance solide dans les bases technologiques traditionnelles d'Amérique du Nord et d'Australie, une croissance stable en Europe et une croissance significative dans les marchés émergents d'Asie et d'Amérique latine.
L'Amérique du Nord a continué de dominer le recrutement des employeurs néo-zélandais alors que les entreprises cherchaient à progresser sur ce marché lucratif.
Les effectifs en Amérique du Nord ont augmenté de 63 pour cent au cours des cinq dernières années pour atteindre 10 065 personnes en 2023 et devraient encore croître de 21 pour cent, soit 2 160 personnes, d'ici 2025.
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L'Australie, qui comptait 9 360 postes à temps plein en 2023, devrait connaître une croissance de 14 %, soit 1 280 emplois supplémentaires.
L’Europe, bien qu’elle soit un pôle majeur de la fintech, ne devrait connaître une croissance que de 2 % par rapport à son total de 3 750 en 2023.
L’Asie et l’Asie du Sud-Est, qui comptent 5 245 employés, devraient connaître une croissance supplémentaire de 62 pour cent, soit 3 260, d’ici 2025.
L’Amérique latine, qui comptait 994 employés offshore en 2023, devrait plus que doubler ce chiffre, pour atteindre 2 095 d’ici 2025.
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La Fintech, actuellement la plus grande source d’emplois offshore, devrait connaître une croissance supplémentaire de 42 pour cent, soit 1 977 postes à temps plein, d’ici 2025. La législation sur le système bancaire ouvert en 2024 devrait permettre une nouvelle croissance dans le secteur.
Les solutions logicielles devraient connaître une croissance supplémentaire de 45 pour cent, soit 1 700 emplois, d'ici 2025, y compris des équipes commerciales sur le terrain dans de grands marchés comme l'Amérique du Nord.
Les technologies de la santé devraient connaître une croissance supplémentaire de 12 pour cent, soit 510 employés offshore, d'ici 2025.
« L'augmentation rapide du nombre d'employés offshore pour exploiter les opportunités de revenus mondiaux et combler les déficits de compétences locales signifie que l'embauche et la gestion d'une main-d'œuvre sur plusieurs marchés sont devenues la norme pour les grands employeurs technologiques de Nouvelle-Zélande », a déclaré Alex Dickson, responsable de la recherche au Technology Investment Network. .
« Dans le même temps, l'embauche dans plusieurs juridictions différentes et sur des marchés inconnus comporte ses propres risques et défis pour les entreprises en croissance qui doivent adopter une nouvelle mentalité mondiale en matière de main-d'œuvre.
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