Circuit ITF : Sofia Costoulas rayonne, Talia Gibson progresse

Une nouvelle fois, le circuit secondaire a été le théâtre de performances de premier plan au cours de la semaine écoulée, avec notamment des joueuses qui ont confirmé leurs bonnes dispositions en préparant 2024 de la plus belle des manières. Avec cela, ce fut aussi une semaine assez folle pour les françaises. Faisons le point.
Talia Gibson remporte son plus beau titre.
À Gold Coast (W60), l'australienne Talia Gibson, dix-neuf ans, s'est imposée en finale contre sa compatriote Olivia Gadecki, 7-5 6-2, finissant ainsi le tournoi sans avoir perdu le moindre set. C'est son premier titre de l'année, le quatrième en tout et le plus beau depuis le début de sa jeune carrière. Gibson confirme l'embellie de la nouvelle génération du tennis féminin australien, une semaine après le titre obtenu par Taylah Preston, dix-huit ans, au tournoi de Brisbane (W60).Arina Rodionova en grande forme.Restons avec les australiennes en prenant des nouvelles d'Arina Rodionova. Elles sont bonnes, c'est le moins qu'on puisse dire, puisque la joueuse de trente-trois ans a remporté son septième titre de l'année, le deuxième consécutivement, en battant la française Kristina Mladenovic en finale du tournoi de Trnava (W60) 7-6(1) 5-7 6-1. Ce fut un parcours du combattant pour l'australienne qui a gagné tous ces matches par deux manches à une, en réussissant parfois à retourner en sa faveur des situations compromises. Rodionova, qui revient de loin après une grave blessure au poignet qui l'avait longtemps éloignée des courts, en est désormais à seize titres sur le circuit ITF et pointe ce lundi à la 112e place mondiale, son meilleur classement.Aliona Falei crée la surprise.
Au tournoi de Yokohama (W40), la russe Aliona Falei, dix-neuf ans, remporte le plus gros titre de sa carrière, à ce jour, en battant en finale la japonaise Ayano Shimizu, régionale de l'étape, 6-3 7-5. Falei en profite pour glaner son deuxième titre de l'année, après Ceuta (W25) en septembre dernier, le troisième en tout. Shimizu, vingt-cinq ans, manque quant à elle l'occasion de gagner un septième titre, alors qu'elle n'a plus soulevé de trophée depuis 2018.Sofia Costoulas revancharde à Chypre.
Le 26 novembre dernier, Sofia Costoulas (photo ci-dessus), dix-huit ans, était privée du titre au tournoi de Limassol (W25) par sa compatriote Hanne Vandewinkel qui la battait en finale. Une semaine plus tard, la jeune belge a superbement réagi en gagnant ce même tournoi après une victoire facile (6-1 6-3) sur l'italienne Silvia Ambrosio, non sans avoir pris au préalable sa revanche sur Vandewinkel qu'elle a éliminé au second tour. Costoulas enregistre par la même occasion son deuxième titre professionnel et se retrouve 284e mondiale, toute proche de son meilleur classement, 282e, atteint en juin dernier.Résultats globalement satisfaisants pour les françaises.
La semaine fut plutôt belle pour le tennis féminin français. À Lousada (W25), Margaux Rouvroy, vingt-deux ans, a glané son troisième titre en allant chercher la victoire 6-2 6-3 contre la croate Lucija Ciric Bagaric. Rouvroy est proche de réintégrer le top 250 qu'elle avait atteint en octobre dernier. Satisfaction également pour la jeune Sarah Tiantsoa Rakotomanga Rajaonah, dix-sept ans, qui jouait sa première finale de l'année au tournoi de Valence (W15), qu'elle avait déjà remporté il y a un an. Malgré une belle combativité, la tricolore a été privée du doublé par l'allemande Chantal Sauvant qui s'est imposée sur le fil 6-4 6(10)-7 6-3. 
Grande première pour Weronika Ewald.
À Sharm ElSheikh (W15), la polonaise Weronika Ewald remporte à dix-sept ans le premier titre professionnel de sa carrière en battant en finale la russe Maria Golovina, 7-5 6-7(5) 6-1. C'était d'ailleurs le match des grandes premières puisque la jeune Golovina, seize ans, n'avait encore jamais atteint une finale sur le circuit ITF dames. Un exploit d'autant plus retentissant qu'elle était issue des qualifications.