Assurer la sécurité du territoire et des citoyens camerounais. Tel est l’objectif du massif budget de 324,3 milliards de FCFA défendu samedi dernier pour 2024 par le Ministre délégué à la Présidence chargé de la Défense Joseph Beti Assomo. Explications.
Face aux parlementaires camerounais, le membre du gouvernement a insisté sur les nombreux défis sécuritaires qui se poseront à notre pays l’année prochaine. D’où la nécessité de moyens budgétaires conséquents pour ses forces armées.
Restaurer l’ordre dans les régions en crise
Sur l’enveloppe globale de 324,3 milliards de FCFA, plus de 303 milliards seront consacrés aux dépenses de fonctionnement des forces de défense camerounaises. Avec en ligne de mire le retour à la normale dans les régions en proie à des conflits comme le Nord-Ouest, le Sud-Ouest et l’Extrême-Nord.
Il s’agira également d’assurer un climat apaisé lors du grand rendez-vous électoral de 2025, qui verra l’élection présidentielle se tenir au Cameroun. D’où l’importance cruciale du travail qui sera abattu en 2024 pour sécuriser l’ensemble du territoire.
Moderniser les équipements et infrastructures militaires
Parallèlement au volet opérationnel, le budget 2024 doit aussi permettre de poursuivre la modernisation des équipements et des infrastructures des forces camerounaises. Quelque 21 milliards de FCFA seront ainsi consacrés aux investissements dans ce domaine.
Plusieurs projets d’envergure sont prévus, comme la construction du Complexe des Invalides pour la prise en charge des militaires blessés. Ou encore le développement de l’industrie de défense nationale, afin de renforcer l’autonomie stratégique du Cameroun.
Sans oublier l’amélioration des conditions de vie et de travail du personnel militaire, en particulier celui déployé sur les théâtres d’opérations sensibles.
Bref un effort budgétaire de taille pour donner à l’outil de défense camerounais les moyens de remplir ses missions de sécurisation du pays. En espérant que 2024 rime enfin avec le retour de la paix durable sur l’ensemble du territoire.