Rossignol, d'Audrey Pleynet (éd.le bélial)

La Station accueille de nombreuses espèces. C’était après la Rencontre et les guerres qui l’ont suivie. Elle tournait dans l’espace, elle fut une sorte d’arche de Noé mais il n’était pas question, au début, pour les stationnien.nes, de retourner sur leur planètes d’origine. Et les espèces cohabitaient grâce à leur surpeau et à d’autres moyens de protection. La télépathie y est un moyen de communication auquel tous.tes n’ont pas accès. Et il me faut, à moi lecteur humain, faire un effort pour admettre et comprendre qu’il existe de nombreux moyens de percevoir les choses. Mes cinq sens ne suffisent pas. L’aventure de cette lecture est exceptionnelle. La cohabitation ne fait cependant pas l’harmonie. Il y a des travaux dangereux, des conflits entre Spéciens et Fusionnistes. Et celle dont nous suivons le récit, une humania, est en fuite, recherchée pour un secret qu’elle est prétendue détenir. Son récit passe du présent au passé et réciproquement, car nous ne mesurons pas le temps de la même manière. Même quand elle vieillit, elle peut encore voir son visage d’enfant, quand elle vivait avec sa mère, à présent installée sur une autre planète, non loin de son fils qu’elle n’a pas vu grandir emporté dans le maelström de l’évolution des espèces et de l’univers.