Mais point de bonté d'âme, Loukachenko n'a plus supporté la pression exercée par l'Union européenne et les Etats-Unis pour obtenir la libération des prisonniers politiques. A terme, des sanctions économiques étaient même été envisagées en cas de refus du pouvoir biélorusse. Pour la Commissaire chargée des relations extérieures Benita Ferrero-Waldner, ces libérations est un "pas positif, que l'Union européenne attendait depuis longtemps" : "J'espère que la libération de Kozouline donnera une impulsion positive dans le développement des relations entre la Biélorussie et l'UE."
Cependant, avant les libérations d'aujourd'hui, Lluís Maria de Puig, président de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE), avait déclaré : "La démocratie et les droits de l'homme ne souffrent aucune concession. L'APCE tiendra évidemment compte des efforts significatifs et durables des autorités, mais ne fermera pas pour autant les yeux sur les violations des libertés et des droits universels. En particulier, une observation attentive de l'actuelle période préélectorale [des élections législatives sont prévus le 28 septembre 2008] permettra de déterminer si les autorités sont disposées à créer les conditions nécessaires à la tenue d'élections libres et équitables, qui sont l'élément de base de toute démocratie." Les élections parlementaires seront donc un test important pour Loukachenko.
Photos : Sergueï Parsioukevitch et Andreï Kim, source - Charter97.org
Об освобождении Сергея Парсюкевича и Андрея Кима