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LE TEMPS D’AIMERJe ne pouvais pas attendre même si ce film n’est pas celui que j’attendais justement c’est une des raisons pour l’aimer, infiniment et être un peu certaine que je l’aimerais comme un jalon du temps comme Bagdad Café ou Paris Texas… mais là, c’est ici en France en Bretagne à Châteauroux puis à Paris… il est un jalon du temps pour nous faire mesurer qu’actuellement l’homosexualité n’est plus repréhensible par la loi, mais protégée par elle. Et que leurs désirs aux homosexuels, pouvaient être bisexuels et d’avoir des enfants…. Que l’amour le désir qui nous propulsait aussi vers une poésie intime secrète un çabinet des curiosités de soi… est à la source du devenir humain. Le mensonge aussi est dilaté dans ce film comme protection et ensuite…. Ce film a ce « joli titre » le temps d’aimer…. Les acteurs y sont beaux dans leurs différences et leurs rencontres et leurs singularités profondes leurs départs, leurs seules portes de sorties… Vincent Lacoste est méconnaissable de sensibilité et de tempérament fiévreux. Anaïs Demoustier est la partenaire sous le soleil, la nuit, à tous les temps, exactement, parfaite. J’ai aimé aussi les scènes de sexe amoureuses. Et puis les relations avec les enfants et leurs personnalités pas étriquées, pas en position unique, de faire-valoir des adultes. Et puis j’étais si contente de l’avoir vu seule et après juste de téléphoner pour en parler à un ami.Le Figaro titre « CRITIQUE - En s’inspirant d’un secret de famille soigneusement tu par sa grand-mère, Katell Quillévéré met en scène une grande histoire d’amour où le tragique le dispute au romanesque. »J’aime ces essais estampes resserrés au cinéma de tragédies disputées au romanesque, Inspirées d’autres tragédies soit disant « antiques » « archéologiques ».