Magazine Culture

Battlestar Galactica épisode 1.07

Publié le 20 août 2008 par Red

204 382 584

Je l'attendais cet épisode. Un épisode pour confirmer que Gaius et Six sont les meilleurs persos de la série. Sans être extraordinaire, on a un bon épisode devant nous. Battlestar Galactica est une série très bien écrite, certaines la décrivent comme étant un chef-d'oeuvre mais pour ma part la série reste satisfaisante, de très bonne qualité mais elle ne m'a pas encore comblé. Ca viendra peut-être dans les saisons à venir. Donc cet épisode est très bon, plus psychologique, très british. Tricia Helfer je t'aime. Et James Callis est vraiment excellent dans toutes ses scènes et ce, dès le début de la série. Une nouvelle raison pour laquelle j'attendais cet épisode avec impatience.

Comme je l'ai dit, on a un épisode plus psychologique où on assiste vraiment à un enchaînement des scènes à la fois maîtrisé et étrange. Etrange serait un bon mot pour décrire l'épisode mais de l'étrange positif. La série a cette faculté assez incroyable à littéralement fusionner deux genres ensemble dans des dialogues qui poussent à réflexion. Le personnage de Baltar est à la fois comique et désespéré. Ses répliques et son attitude dégagent donc un sentiment étrange tellement on ne sait pas vraiment comment il réagit vraiment face aux situations. Il est parano puisque la femme qu'il voyait jusque là (Six) dans son subconscient semble réellement exister ou c'est ce qu'on veut nous faire croire. Une certaine Shelly Godfree qui l'accuse d'être contre les humains et d'avoir voulu éliminer la race humaine et donc d'être du côté de cylons.

Et donc l'épisode se tient sur cette trame-là : Gaius est désespéré. James Callis est remarquable. Non seulement dans l'attitude mais dans la manière de retranscrire visuellement les détails voulus par l'écriture. Il y a un réel talent comique derrière ce personnage qui est uniformément mêlé à du désespoir ou du drame. Bref, c'est du génie. Moins de réflexion mais on revient toujours sur la question de la religion et de Dieu. Un thème qui est souvent traité quand on met en avant Baltar et Six.
Tout le monde a envie de croire que Baltar est innocent, même la présidente. J'ai bien aimé la scène où elle avoue qu'il a été libéré de ses charges et qu'il est désormais accepté en tant que membre de cette gigantesque communauté. C'est très british cette facon de gérer l'intrigue : se focaliser sur un personnage, traiter un problème et trouver une solution à la fin pour pouvoir passer au personnage suivant pour l'épisode qui suit. Bref, encore une fois c'est réussi. Et ajoutons à ça Tricia Helfer toujours impeccable, semant le doute dans l'esprit -déjà tordu- de Baltar. Encore une fois, il y a plusieurs niveaux de lecture à la présence de ce personnage et au fait qu'elle soit directement liée au subconscient de Gaius. L'épisode en lui-même est assez homogène, jouissif à certains moments et légèrement dérangeant à d'autres. Mais le pari est relevé : on rentre facilement dans l'esprit des personnages et c'est l'essentiel.

De son côté, Galen commence à avoir des doutes sur Sharon qui divulgue des indices sur le fait qu'elle est une cylon quand elle se retrouve face au vaisseau cylon (toujours très gore dedans, c'est assez surnaturel). On tient sûrement un élément de la fin de la première saison là.

Bref, un excellent épisode porté par des James Callis et Tricia Helfer toujours juste avec une alchimie parfaite.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Red 41 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte