Le Ministère camerounais de la Jeunesse et de l’Education Civique (MINJEC) accueillait ce 28 novembre un séminaire stratégique sur le développement du volontariat. Aux côtés du MINJEC, le Peace Corps américain apportait son expertise dans ce domaine essentiel.
Un partenariat ancré dans l’histoire
Pour ouvrir les travaux, la représentante du Peace Corps Kristina Nicole Sene est revenue sur l’ancienneté des liens entre cette organisation américaine et le Cameroun en matière de volontariat. Depuis 1962, des centaines de volontaires américains se sont succédés aux côtés des communautés camerounaises.
Preuve que ce partenariat historique conserve toute sa pertinence, comme l’attestait la présence côte à côte du Ministre Mounouna Foutsou et de l’ambassadeur des Etats-Unis Christopher John Lamora.
Valoriser le potentiel du volontariat local
Au-delà de l’apport de volontaires expatriés, l’enjeu est aussi de stimuler et de structurer le formidable élan d’engagement désintéressé de la jeunesse camerounaise et de la société civile.
D’où l’intérêt de ce séminaire : confronter les expériences, mutualiser les bonnes pratiques, et tracer des perspectives en phase avec le nouveau cadre légal camerounais sur le volontariat, adopté en 2021.
Miser sur la sensibilisation des masses
Dans son allocution, le Ministre Mounouna Foutsou a insisté sur l’importance de faire connaître toujours plus cette loi auprès du grand public. Mais aussi de diffuser l’esprit du volontariat via le programme éducatif et citoyen PRONEC, déployé à grande échelle par le MINJEC depuis 2021 à destination de la jeunesse.
Il s’agit de susciter des vocations chez les nouvelles générations de Camerounais, pour qu’elles s’impliquent au service des causes d’intérêt général. Une ambition que le Peace Corps américain, fort de son expérience internationale, est idéalement placé pour soutenir.