Le cinquième jour de la semaine d’un mois de novembre.
Le ciel gris, mais pas vraiment. Un peu froid. Légèrement venteux. Jolie lumière quand même un peu fragile, un peu crépusculaire, pourtant, c’est le matin. Le brouillard rôde, incertain, pile je descends, face, je monte, finalement je reste là.
Temps mort.
Je reconnais le silence, le moment immobile où le cœur du ciel se fige, l’espace d’un battement avant de repartir et de lancer dans le vide le premier flocon de la première neige.
En novembre, le plus beau vendredi est un vendredi blanc.