Voilà, pas de doute, tous les experts, les analystes et les chroniqueurs officiels sont d’accord : on assiste actuellement à une véritable marée brune dans le monde !
Tenez, pas plus tard que la semaine dernière, les Pays-Bas sombraient à leur tour avec les élections parlementaires qui mettaient en tête le parti de Geert Wilders, l’actuel dirigeant du PVV, le “Partij voor de Vrijheid” c’est-à-dire le “Parti pour la liberté”, dont le nom seul entraîne des frissons de dégoûts chez la plupart des commentateurs. La vague n’est pas mince : les représentants de Wilders font plus que doubler la mise par rapport aux législatives de mars 2021 en passant de 17 à 37 élus, plaçant le PPV en premier dans le pays.
Expliquant clairement être pour une plus grande liberté des individus, une diminution aussi forte que possible sur leur vie de l’emprise de l’État et notamment des institutions européennes, se positionnant sans vergogne avec des éléments nationalistes, conservateurs et libéraux, rejetant l’immigration, bref, cochant absolument toutes les cases de la toutophobie rabique haineuse allant même jusqu’à déclamer des idées aussi radicales que “la Hollande aux Hollandais”, ce parti n’a pas traîné à être copieusement classé d’extrême-droite (pour rappel à nos plus jeunes lecteurs, c’est le camp des méchants, des bêtes et des sales).
L’europhobie assumée de Wilders et son parti font redouter aux frétillants mondialistes que leurs petits plans ne soient momentanément freinées par cette arrivée soudaine de ces trublions. D’ailleurs, pour la presse de gauche, ce n’est pas d’abord l’expression du peuple et de son une envie d’une politique différente, que nenni. C’est avant tout un avertissement : ici, le peuple a mal voté, il a rué dans les brancards de la bienséance, il a tempêté, nul doute que ce n’est pas vraiment ce qu’il voulait dire ou faire mais simplement qu’il s’agit d’envoyer un message, n’est-ce pas.
On se demande bien pourquoi… Peut-être est-ce en rapport avec la façon dont la crise pandémique fut gérée par Mark Rutte, la serpillière ministérielle totalement vendue aux buts socialistes de la clique mondialiste jusqu’à présent. Peut-être certains Néerlandais n’ont pas trop goûté le plomb qu’ont fait tirer les autorités sur des individus pourtant dans leur droit pendant cette funeste période ?
Peut-être que les opérations crapulo-mièvres du même Rutte pour exproprier des milliers de fermiers locaux sur des prétextes de plus en plus fumeux n’ont pas aidé, et peut-être les Néerlandais étaient-ils un peu trop attachés à leur culture (et leur agriculture) locale ? En tout cas, le remplaçant de Rutte, un certain Dilan Yeşilgöz, s’est fait déboiter comme une catin de Prisunic lors de ces élections, perdant une dizaine de sièges dans la foulée.
Peut-être surtout l’évaporation rapide du pouvoir d’achat des classes populaires et moyennes, la montée progressive de l’insécurité et les distributions de pouvoir d’achat à une immigration clandestine de plus en plus encombrante n’ont (bizarrement ?) pas amélioré l’opinion du peuple vis-à-vis du pouvoir en place ? Allez savoir…
Mais force est de constater que cette poussée populiste aux Pays-Bas intervient quelques jours après l’élection de Javier Milei en Argentine.
Partisan lui aussi de la liberté individuelle, d’une place restreinte de l’État, d’une refonte massive des administrations argentines et surtout décidé à lutter contre une inflation galopante dans le pays qui a lessivé les Argentins et réduit leur pouvoir d’achat à néant, Javier Milei a, inévitablement et lui aussi coché toutes les cases de la toutophobie rabique haineuse allant même jusqu’à déclamer des idées aussi radicales que “Vive la liberté”.
Sans surprise toujours, les médias ont, là aussi, brodé dans la fine dentelle de leurs puissantes analyses à base d’extrême-droite, d’ultra, giga ou turbo-libéralisme, présentant celui qui a clairement reçu le suffrage du peuple comme une véritable menace tant il semble acquis qu’il est aussi méchant que misogyne et qu’il fera tout, exactement comme Donald Trump, pour instaurer une dictature autoritaire, c’est absolument évident.
Du reste, en parlant de Donald Trump, la même presse et les mêmes analystes, les mains encore moites des constats précédents, ne peuvent s’empêcher de noter, la voix tremblante d’émotion péniblement contenue, que les sondages se multiplient aux États-Unis montrant tous que le 45ème président américain l’emporte dans tous les cas de figure si des élections devaient avoir lieu maintenant.
Las : malgré les procès bidons, les affaires fantaisistes et les allégations mensongères, l’actuel candidat continue de grimper dans les sondages.
Il faut dire que, là-bas comme en Europe ou en Argentine, le portefeuille joue beaucoup et la baisse drastique du pouvoir d’achat des Américains qui ont supporté le bide total des “bidenomics” n’arrange pas les affaires des Démocrates dont le niveau de panique et de corruption morale et politique atteint des niveaux rarement observés jusqu’à présent.
Bref, c’est véritablement la panique pour toute la classe jacassante occidentale bien-pensante et les éco-conscientisés collectivistes qui tentent de se raccrocher à toutes les branches dans leur chute pour essayer de comprendre ce qui se passe. Serait-ce une affaire de coiffure ?
En réalité, on constate surtout que la tendance, timide jusqu’à présent, commence à prendre de l’ampleur et surtout, touche maintenant des tranches de populations de plus en plus jeunes.
En fait, il apparait que la rhétorique débile de gauche qui consiste essentiellement à dire “nous sommes les gentils, à droite ce sont les méchants”, a fini par lasser.
Alors que le monde occidental baigne dans la gentillesse obligatoire et millimétriquement mesurée à coups de lois et d’injonctions gouvernementales (éventuellement saupoudrées de quelques coups de matraques agrées norme européenne), à tel point qu’on en accueille à présent tout ce que le reste du monde rejette, les peuples concernés commencent à réclamer un peu moins de moraline en barils bon marché et un peu plus de cette méchanceté qui permet de faire comprendre que trop c’est trop : trop de taxes, trop de distribution gratuite du pognon des autres à des gens qui n’ont aucune aspiration, aucun comportement et ne font aucun effort pour participer à la société dans laquelle ils se pourtant sont eux-mêmes placés, trop de décalage entre les ponctions et les résultats visibles, trop de baisse du pouvoir d’achat, trop d’insécurité, trop de chômage alors que la classe jacassante avait promis le contraire…
Dans les médias, cette tendance de la population, et notamment chez les plus jeunes, à vouloir s’opposer au discours dominant est non seulement niée mais elle est bien sûr activement cachée. Lorsqu’elle ne l’est pas, elle est dénoncée bruyamment sur le mode “♩ la bête immonde est de retour tagada ♪ et on entend déjà ♫ le bruit de ses petites bottes qui trottent sur le parquet ciré de la démocratie, tsoin tsoin ♬ “…
Mais justement, et les années passées nous l’ont amplement montré, lorsque la presse, les journalistes et toute la racaille politicienne habituelle commencent à monter au créneau, les yeux exorbités et la lippe tremblante, pour nous expliquer à quel point tout ceci n’est que rumeur et faussetés, désinformations et vilénies fomentées par quelques puissances étrangères, ou que tout ceci est une “vague brune” et le début d’une ère abominable à base de veuves, d’orphelins et de mort du petit cheval, bref, lorsque ces clowns font assaut de tressaillements pour expliquer à quel point c’est horrible et faux, alors vous pouvez en déduire que c’est assez probablement vrai.
La classe jacassante commence à trembler. Ne boudons pas notre plaisir.
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