Les deux pays, dans une flamboyante progression mondiale de l'extrême droite, ont élu la semaine dernière des leaders fauteurs de troubles comme Geert Wilders, aux Pays-Bas, vendredi, et Javier Milei, le 19 novembre dernier, devenait le président de l'Argentine.
Les amis, collaborateurs et proches de Javier Milei ne la cachent pas, ils disent de lui que c'est un croisement de Jair Bolsonaro et Donald Trump, et définitivement un populiste affiché. D'autres ont comparé son style échevelé à celui de Boris Johnson et la poupée tueuse Chucky. Ses faiseurs d'image avaient deux concept en tête quand ils ont pensé lui organiser la sienne: Elvis Presley et Wolverine. Il ressemble à Wolverine, se comporte comme Wolverine, c'est un anti-héros, disent-ils fièrement. Il est anti-establishment. Traduction libre: anti-élite.
Le seul fait qu'à la fois Elon Musk et Marine Le Pen aient tous deux salué cette victoire aux élections devrait être un important signe que rien de bon ne présage en ce moment pour les Argentins.
L'Italie, la Suède, la Hongrie, la Lettonie, la Suisse, la Finlande, la Slovaquie, Trump, qui domine son parti dans les intentions de votes, Poilièvre qui gagnerait si les élections étaient demain au Canada, la gangrène de la droite prends racine en Europe et ici. Les politiques anti-immigration qui étaient déjà particulièrement péjoratives, sont devenues anti-islam. Sans complexe. Derrière le mouvement de l'Ouest Canadien de Pierre Poilièvre se cache aussi l'ombre de cette galaxie d'anti-vax, anti-élite, ant-immigrants, anti-LGBTQ, anti-media, anti-Trudeau, peu importe ce qu'il pourra faire, penser, dégager, dire.
L'Argentine a désormais son clown.
Les Pays-Bas voudront maintenant fermer complètement l'immigration chez eux par leur nouveau leader. Bannir les mosquées et le Coran. Et tenir un référendum afin de savoir si on se retire de l'Union Européenne (qui ouvrirait les portes au étrangers voulant migrer vers les Pays-Bas).
Conservatisme social, rejet de l'immigration par le nationalisme, agenda anti-progressisme, c'est le même vent qui souffle dans le dos du rat, Pierre Poilièvre.
Une vermine canadienne.
Qui encore fait preuve de la plus ville des arrogances la semaine dernière en essayant de dire qu'il ne s'était pas trompé en relayant de la fausse information.
Comme une adolescente qui aurait coulé son examen mais qui tenterait d'en faire porter le blâme à ses parents.
Jusqu'à ma mort, jamais je ne trouverai que ce sera un défaut de viser d'un jour faire partie de l'élite.