« I had the best time laughing with my girls… »
Eh oui, Astronaut Meets Appleman remontait déjà à 2016. Il aura donc fallu sept années pour réentendre King Creosote, alias de l’artiste écossais Kenny Anderson. Je ne reviendrai pas sur son précédent album, que j’apprécie toujours autant. Ni sur ses collaborations avec Jon Hopkins, que ce soit Diamond Mine en 2011 ou Immunity (qui vient tout juste de fêter ses 10 ans avec une édition deluxe).
I DES, et son titre imposant qui nous laisse littéralement de marbre, surtout avec la date apposée de MMXXIII, est un album pourtant si vivant dès les premiers instants. Certes, les thèmes abordés par Kenny Anderson dans chacune des neuf chansons de l’album ne sont pas toutes réjouissantes de prime abord : péché, enterrement, poussière, cauchemar, malédiction, séparation…
Malgré tout cela, malgré la couverture sans équivoque, malgré les paroles elles aussi plutôt explicites, malgré tout cela donc, la musique et la voix toutes deux si profondes de King Creosote nous transportent, avec légèreté, apaisement et même bonheur au final. Car il y a de la lueur dans les paroles. King Creosote ne nous trompe pas, il est juste humain, candide sans être naïf, optimiste tout en restant réaliste, et sa musique transmet toute cette énergie si chaleureuse au final.
Attention : un second disque (ou une carte de téléchargement pour la version vinyle) permet de découvrir « Drone in B# », 36 minutes assez différentes que je vous laisse découvrir par vous-mêmes.
« Please come back… »
(in Heepro Music, le 25/11/2023)
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Voir aussi :
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble