Il ne faut pas oublier, comme pour la plupart des collections qui ont donné naissance à des musées, que celles-ci étaient à l'origine conçues pour l'enseignement : pour les étudiants en engenierie de la construction navale, pour la formation des marins.
Passionnant, la façon de remplir une cale avec des tonneaux.
L'évolution technologique, la construction des ports de guerre, des ports désormais capables d'accueillir ces immenses vaisseaux, la pratique de sauvetage des naufragés, plus tard les transatlantiques et leur luxe, le confort de la cabine du pacha sur un bâtiment datant de 1944.
Les innovations : doublage des coques des navires en cuivre puis en acier pour faire face aux obus incendiaires et aux ravages des vers, l'introduction de la propulsion à vapeur.
C'est une lecture à plusieurs registres, une immersion dans un monde à part, des premières embarcations égyptionnes à l'aéronavale des temps modernes, en passant par la navigation à voile d'hier et d'aujourd'hui.
En admiration devant les sculptures des immenses figures de proue ...
Napoléon tout en blanc et tenant la foudre dans sa main droite, naturellement, mais aussi la confrontation entres le bustes d'Henti IV et de Brennus, comme cet étrange burnous de naufragé ...
Sauf pour ce week-end où le musée est exceptionnellement fermé, je recommande cette visite - à défaut de se promener à la plage.
Musée national de la Marine, 4 place du Trocadero, 75016 Paris.
Attention : fermé ce dimanche et lundi 27 !