Et je boirai tes rivières
Les lunes qui perlent aux agates de tes yeux
Quand tu baisses les rideaux de tes cils
Sur tes bleus océans,
Je boirai tes rivières
Déversées sur les grèves de tes sables clairs
Je remonterai le cours de tes aiguières
Pour puiser à la source de tes aquarelles,
A l’épanchement de tes fenêtres
Là tout au bord, je resterai
Pour abriter les orages
Et les petits moutons blancs
De tes flots firmaments,
En ton âme diluvienne
J’irai prier les sirènes
Et pleurer les fontaines
De tes îles noyées.
Laetitia Extremet
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