Une vaste enquête met au jour des faits troublants au sein de l’entreprise nationale d’électricité Eneo Cameroun. Un réseau de blanchiment d’argent impliquant de hauts cadres y sévirait, au détriment des citoyens camerounais.
Un directeur financier au salaire mirobolant vivant au Panama
Selon l’investigation, Adrian Ratner, directeur financier d’Eneo, toucherait 24 millions FCFA par mois tout en résidant au Panama. Il ne se rendrait physiquement au bureau camerounais qu’une fois par mois.
Blanchiment, rétro-commissions et connivences à haut niveau
Ces rémunérations exorbitantes dissimuleraient un vaste système de détournement des recettes d’Eneo via un réseau de blanchiment sophistiqué. Des pontes du régime camerounais seraient également impliqués via des rétro-commissions, selon les informations recueillies.
Conséquences désastreuses pour le pays
Ces malversations nuisent gravement aux intérêts des Camerounais. Alors que la population subit des délestages électriques récurrents et des tarifs élevés, des sommes considérables sont détournées des caisses d’Eneo au profit d’intérêts privés.
Exigence de transparence et sanctions pour les responsables
Face à ce scandale majeur, des enquêtes doivent être diligentées de toute urgence pour traduire en justice les auteurs de ces détournements, y compris au sein de la direction d’Eneo. La lutte contre la corruption au Cameroun en dépend.