Bien qu’aujourd’hui les marques de cosmétiques développent une palette de couleurs de plus en plus large pour leur produit, il est souvent difficile voire impossible de trouver LA couleur parfaite, adaptée à sa carnation. Que ce soit pour le teint, mais aussi pour les lèvres. On parle souvent du « nude parfait », mais existe-t-il vraiment, tant les couleurs des lèvres sont différentes. Et s’il était possible d’avoir un rouge à lèvres sur-mesure ? C’est ce que propose Bâton Rouge Paris. En 30 minutes chrono, accompagné par un maquilleur professeur, vous pouvez réaliser votre rouge à lèvres, avec votre couleur sur-mesure.
Nous avons pu tester l’expérience dans l’atelier Bâton Rouge à Paris – 50 Rue des Francs Bourgeois, 75003 Paris. Ne portant pas souvent de rouge à lèvres, je voulais une couleur qui sublime la teinte naturelle de mes lèvres. Juste ce qu’il faut pour l’accentuer un peu, sous forme de gloss. Nous n’avons eu besoin que de deux essais pour arriver à la teinte et la texture souhaitée. Après le choix du parfum, on voit en direct la fabrication du gloss. Les références sont enregistrées pour pouvoir fabriquer à nouveau « ma » teinte. J’ai adoré l’expérience. C’est une très belle idée cadeau à faire !
Je vous laisse découvrir Christelle, la créatrice, qui nous parle de son parcours et du concept de Bâton Rouge Paris.
Bonjour Christelle, pouvez-vous vous présenter ? Qui êtes-vous et que faites-vous dans la vie ?
Christelle, 35 ans, originaire d’Angers. Après avoir sillonnée un peu partout la France lors de mes études et premières expériences professionnelles (Tours, Toulouse, Avignon ou encore Nîmes), je me suis installée à Nantes il y a 4 ans, l’amour m’y a conduite
Je suis chimiste de formation et j’ai également un second diplôme orienté qualité /règlementation. J’ai créé Bâton Rouge, un concept innovant où le client peut créer le rouge à lèvres de toutes ses envies (couleur, texture et parfum), avec l’aide d’un maquilleur professionnel. J’ai ouvert mon premier labo-boutique dans le marais au 50 rue des fracs bourgeois en décembre 2021.
Je suis une personne simple, qui aime apprendre, voyager et passer du temps avec ceux que j‘aime. Le travail prend une grande place dans ma vie.
Comment vous est venue l’idée de créer Bâton Rouge Paris et son concept unique ?
Je suis passionnée depuis toute jeune par l’industrie cosmétique au sens très large et suis de très près les tendances. Au moment où je me suis lancée sur ce projet (2017), les deux tendances du secteur étaient la personnalisation et la durabilité.
C’est vraiment mon expérience en tant que responsable laboratoire et ma formation de chimiste qui m’ont permis de développer Bâton Rouge. L’idée m’est venue car j’étais moi-même confrontée à la difficulté de trouver une teinte qui me convenait, on ne peut jamais essayer (ou très rarement). Il y a quelques années, je regardais les vidéos Youtube de créature de contenus pour voir le rendu des rouges à lèvres avant de longuement hésiter à l’acheter car les carnations sont différentes et par conséquent le rendu.
J’ai évolué dans le secteur pharmaceutique, un secteur extrêmement régulé. Ce que les clients ne voient pas ou moins, c’est le côté fabricant. Il a fallu quelques années pour développer des formules, mettre sur le marché des produits sur-mesure et respecter la réglementation cosmétique européenne. Avec l’innovation de produit (rouge à lèvres sur mesure) et de service (fabrication en direct en magasin dans un labo), j’ai dû pas mal plancher pour respecter toutes les normes comme n’importe quel industriel, sauf que nous fabriquons à l’unité, à la demande et en magasin .
La crise sanitaire m’a aussi pas mal retardée lors de ma levée de fonds quand les commerces ouvraient et fermaient et que les ventes de rouge à lèvres étaient en chute libre avec le port du masque…
Comment se passe un atelier à la boutique ?
Pendant 30 minutes, le client est accompagné par un maquilleur professionnel tout au long de son parcours. Il y a tout d’abord un échange pour avoir une idée de la couleur souhaitée (est-ce que le client a une idée en tête, est-ce qu’il veut reproduit un ancien favori…) puis le make up artist va travailler les pigments comme un peintre pour obtenir un premier jet.
Le client essaie et on ajuste, on module la couleur jusqu’à satisfaction. On peut choisir aussi son format (traditionnel bâton ou liquide) et son fini : du mat au plus glossy. On propose également la possibilité de choisir un parfum à son RAL, c’est optionnel mais c’est assez sympa pour le côté sensoriel.
Une fois que tout est validé, on passe à la fabrication dans le labo (cela prend entre 5 et 10 minutes) et le client peut assister à la fabrication de son produit fini derrière la verrière.
Et si on n’a pas d’idée précise de ce que l’on veut ?
Tous les conseillers de vente sont des maquilleurs professionnels qui sont là pour guider et conseiller le client.
De quoi sont composés vos produits ?
J’ai fait un sourcing très pointilleux des ingrédients avec comme par exemple l’huile de ricin comme ingrédient principal. Nous proposons également une texture avec un fort degré de naturalité. Nos parfums sont 100% naturel sans allergènes et écocertifiable.
Ce qui est important aussi chez Bâton Rouge, c’est le côté éco-responsable avec par exemple la suppression de l’emballage secondaire, l’impression de la liste d’ingrédient sur papier recyclé ou encore la possibilité de recharger son bâton de rouge à lèvres.
Nous sommes vraiment sur un circuit court : formulation, fabrication, conditionnement et distribution ne se fait que dans un même et unique lieu et nous n’avons aucun stock : on consomme moins mais mieux.
Des nouveautés pour la fin de l’année ?
Plutôt en début d’année prochaine avec la sortie des nacres et paillettes !
Vous êtes situés dans le 3eme à Paris, des adresses coup de coeur à nous partager ?
Je vis à Nantes et mes venues à Paris sont consacrées au travail …
Alors voici mes petites adresses nantaises :
– les Belles d’Irus à Arradon, ambiance intimiste, conviviale et chaleureuse où l’on peut déguster des huitres (ami Paul, ostréiculteur) avec une vue imprenable sur le Golfe du Morbihan.
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- Le marché de Basse Indre, là où j’habite, très célèbre et au bord de la Loire.