Locataireà terreLocavoreà bord;Pas très loquacede sa placeou plutôt de la mienne,en face.Nulle vocalisemais quelle virtuositéstatiqueen cet ailé profil
Vous me prendrez en repassantà la saison prochaine, ou à une autre, si vous préférez;si vous avez le temps et l'envie d'y revenir.
"Pour que les fesses des belles âmes s'écrasent contre mon orgueil" Gnawa diffusion
\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\|||||||||||||||||[[[[[[[[[[[[[[[["Pourquoi dans ce conflit faut-il choisir son camp ? Pourquoi toute divergence, toute nuance, aussi infime soit-elle, est-elle reçue comme un coup de poignard par les autres ?
C’est la question que je me suis posée il y a quelques jours en dînant avec Eric, un vieil ami avec qui je partage des discussions de toute nature depuis trente ans, sans tabou. Sur l’actualité ou la politique, nous ne sommes pas toujours d’accord, il peut nous arriver de nous emballer, mais nos divergences n’ont jamais donné lieu à de véritables engueulades. Jusqu’à la semaine dernière, quand la conversation s’est engagée sur la chronique d’un humoriste qui fait polémique.
Comme tout le monde apparemment, on a chacun un avis. L’un d’entre nous la trouve drôle ; l’autre, inacceptable. L’un dit que l’humoriste avait raison, l’autre, qu’il doit s’excuser. Une tension palpable s’installe. L’un se retrouve malgré lui dans le camp de l’oppresseur pro-israélien ; l’autre des victimes civiles de Gaza. Une espèce de cumulus grossit au-dessus de nos têtes, jusqu’au moment où on décide, d’un commun accord mais plutôt sèchement, de mettre fin à la conversation. Si on ne veut pas mettre en péril notre amitié, nous décidons qu’il est urgent de ne plus aborder ce conflit entre nous. Plus jamais…
Nous ne sommes pourtant ni l’un, ni l’autre, directement concernés par cette guerre. Je n’ose imaginer le niveau de tension entre amis ou dans les familles directement traversées par cette tragédie.
Ce n’est pas notre cas. Ce conflit nous bouleverse, bien sûr, mais ne nous touche pas dans notre chair. Je nous pensais – et nous pense d’ailleurs toujours – relativement modérés, et plutôt d’accord sur le sujet. D’accord pour condamner sans réserves la politique du Likoud, l’expansion des colonies, d’accord pour être horrifiés par l’attaque du 7 octobre et les prises d’otages, d’accord pour être scandalisés par le pilonnage de Gaza et la mort des enfants. D’accord pour dire que nous n’étions pas des experts de haut vol, et qu’il fallait raison garder.
Même c’est comme si ces positions étaient devenues inacceptables, comme si ce conflit nous enfermait dans une polarisation sans nuances. Depuis le 7 octobre, chacun est sommé de choisir son camp. Impossible d’en sortir. De ne pas avoir d’avis. Et même, et c’est terrible, d’en parler. "
Natacha Tatu source: Rue 89 \\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\[[[[[{{{{{{{{{{{{{{{Laisse tes mots être doux,
Laisse ton cœur baigner
Dans l'eau qui se trouve sous cette terre desséchée"
Yehouda Amihaï
Du pain de ma mère,
Des caresses de ma mère…
Et l’enfance grandit en moi,
Jour après jour,
Et je chéris ma vie, car
Si je mourais,
J’aurais honte des larmes de ma mère !""Je crierai dans ma solitude,
Non pour réveiller ceux qui dorment,
Mais pour que mon cri me réveille
De mon imaginaire captive !"Mahmoud Darwich
\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\||||||||||||[[[[[[[[[[[[[[[[[[[[[
La police nationale utilise illégalement un logiciel israélien de reconnaissance faciale
à lire chez: DISCLOSE \\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\[[[[[[[[[[[[[[{{{{{{{{{{{