Depuis quelques mois, la gestion chaotique de la mairie centrale de Yaoundé fait l’objet de vives critiques. Face à cette situation, la communication de la municipalité tente de trouver un bouc émissaire en la personne de Jean-Marie Abouna, le maire de Yaoundé 1er.
Accusé sans preuve d’être un « prédateur sexuel », M. Abouna se retrouve la cible d’attaques visant à détourner l’attention des défaillances du maire Luc Messi Atangana. Ordures non collectées, routes dégradées, espaces verts à l’abandon… La capitale patauge sous sa mandature.
Certains soupçonnent le premier adjoint Ekobena d’être à la manœuvre de cette campagne de diffamation. Les élections approchant, la mairie centrale semble prête à tous les coups bas pour occulter son bilan catastrophique, quitte à s’en prendre honteusement à d’autres édiles.
Ce triste spectacle témoigne des luttes intestines qui minent la politique municipale à Yaoundé. Au lieu de s’attaquer frontalement aux problèmes des habitants, la majorité préfère régler ses comptes dans l’ombre. Une bien piètre stratégie qui confirme son manque d’ambition pour la capitale camerounaise.