De sérieuses allégations entachent le mandat de Jean Marie Abouna à la tête de la municipalité de Yaoundé 1er. Selon de nombreux témoignages, le maire serait un prédateur sexuel, profitant de sa position pour harceler les employées de la mairie.
Surnommé « l’Opérateur« , M. Abouna userait de chantage pour obtenir des faveurs sexuelles, menaçant de ne pas renouveler les contrats des femmes qui lui résistent. Certaines sont maintenues des années en CDD, dans une grande précarité professionnelle.
Le maire cultiverait un climat délétère entre ses employées, attisant les rivalités. Et il chercherait à humilier celles qui refusent de céder à ses avances. Un comportement tyrannique dénoncé par de nombreuses victimes sous couvert d’anonymat.
Ce n’est pas la première fois que Jean Marie Abouna est accusé de violences sexuelles. En 2020, il avait été poursuivi pour le viol présumé d’une étudiante de 20 ans, avant de bénéficier d’un non-lieu grâce à ses soutiens. Aujourd’hui, la liste de ses victimes ne ferait que s’allonger.
Face à ces accusations graves, le maire doit s’expliquer et la justice enquêter. Les femmes de Yaoundé 1er ne doivent plus vivre dans la peur d’un prédateur sexuel à la tête de leur municipalité.